PUBLICITÉ

Sevrage tabagique : tout savoir sur le sevrage tabagique

Publié par Dr Philippe Presles : adaptation Danielle Pickman, journaliste santé le 17/09/2002 - 00h00
-A +A

Peut être par manque de connaissances. Les outils d'aide au sevrage tabagique sont efficaces et les deux approchent disponibles, pharmacologique et conseils psychologiques, sont complémentaires. Pourtant, on constate toujours autant d'échecs répétés au sevrage tabagique.

PUB

Quelques chiffres

Faut-il rappeler que le tabac est nocif? Voici quelques exemples. Le tabac accélère les battements du coeur de 10 à 20 pulsations par minute et multiplie de 2,5 à 7 le risque d'infarctus. Dans le cas du cancer des bronches, le risque est de 10 contre 1 pour un fumeur actif et de 1,35 pour un fumeur passif. Chez les femmes, l'alliance pilule-tabac multiplie par deux les risques d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) et par 10 ceux de l'infarctus. Les consommatrices de tabac sont aussi victimes de deux fois plus d'avortements spontanés et de grossesses extra-utérines. La tabac favorise également le cancer de la vessie.

  • Une mort sur cinq est liée au tabac.
  • La moitié des fumeurs réguliers meurent prématurément.
  • Un tiers d'entre eux tentent un sevrage chaque année, mais à long terme, moins de 10% y arrivent après plusieurs essais. Pourtant, la plupart d'entre eux ont conscience des risques engendrés par le tabagisme.
  • On sait aujourd'hui qu'un sevrage même après 65 ans, augmente substantiellement l'espérance de vie.
Il n'y a aucun doute, le sevrage est vital !

D'abord comprendre les mécanismes de la dépendance

Après avoir tirer une bouffée de cigarette, il ne faut pas plus de 7 secondes pour que la nicotine aille se fixer sur les récepteurs situés dans le cerveau. Ceci explique pourquoi, lors de cette première cigarette, les réactions sont souvent multiples et s'accompagnent entre autres d'étourdissements.Ensuite, en réponse à des actions neuro-hormonales (des hormones vont agir sur le système nerveux) le plaisir mais aussi le manque vont s'installer progressivement et insidieusement.

Publié par adaptation Danielle Pickman, journaliste santé le 17/09/2002 - 00h00 Rigotti N., N. Engl. J. Med., 346 (7): 506-512, 2002.
Notez cet article
Vous devez être connecté à votre compte E-Santé afin de laisser un commentaire
PUBLICITÉ