PUBLICITÉ

Mort subite : parlons-en !

Publié par Marion Garteiser, journaliste santé le 18/05/2017 - 11h07
-A +A

PUB

Il est possible d’agir !

Aussi brutale qu’elle soit, il est possible de réagir à la mort subite. Pour relancer le cœur qui s’arrête suite à un trouble du rythme, on peut en effet lui administrer un choc électrique – ce que l’on appelle une défibrillation. Mais ce choc doit arriver très rapidement après la mort subite : à chaque minute qui passe sans défibrillation, les chances de survie diminuent de 10%.

Pour préserver les chances du patient, il faut appeler les secours, demander à quelqu’un d’aller chercher un défibrillateur, et se lancer dans une réanimation : massage cardiaque et bouche-à-bouche. Le but est de maintenir un peu de circulation sanguine et d’oxygénation du cerveau pour limiter la casse en attendant que le cœur reparte suite à la défibrillation.

C’est d’ailleurs là que le bât blesse. En effet, même dans les zones les mieux desservies, il faut quelques minutes pour que l’ambulance arrive, et c’est déjà trop. Il est donc nécessaire que les gens qui observent une mort subite passent à l’action. Or beaucoup ne connaissent pas la mort subite, ne savent pas comment agir, ou craignent de mal faire. Selon une étude du Behra (Belgian Heart Rhythm Association - association belge des troubles du rythme cardiaque), 40% des gens n’oseraient pas utiliser un défibrillateur en cas de mort subite… Que faire quand quelqu’un perd connaissance ?

  • Vérifier si la personne qui a perdu conscience a un pouls, ou respire. En cas de mort subite, elle ne respire plus et va rapidement devenir bleue.
  • Appeler les secours.
  • Demander à quelqu’un d’aller chercher le défibrillateur le plus proche (il existe des listes sur internet, notamment sur le site www.monrythmecardiaque.be)
  • Démarrer le massage cardiaque et la respiration artificielle.

Oser agir

  • En cas de mort subite, agir, même de façon imparfaite, est toujours mieux que ne rien faire.
  • Les gestes qui sauvent – massage cardiaque et bouche-à-bouche – sont très simple et peuvent être appris rapidement.
  • Les services de secours vous aideront et vous soutiendront au téléphone
  • Le défibrillateur donne également des instructions pour vous donner le bon timing.
  • Une intervention immédiate augmente la survie jusqu’à 50%.

Comment se former pour sauver des vies ? 

La Croix-Rouge propose des formations toute l’année. Vous pouvez les suivre à titre individuel, ou demander à ce qu’une session soit organisée dans votre entreprise.

Le site www.monrythmecardiaque.be, tenu par le Behra (Belgian Heart Rhythm Association), propose aussi régulièrement des formations.

Publié par Marion Garteiser, journaliste santé le 18/05/2017 - 11h07
Notez cet article
PUBLICITÉ