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Cancer de la vessie : vivre avec (et après) la maladie

Publié par Fondation ARC pour la Recherche sur le Cancer le 25/02/2010 - 01h00
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En dehors de l’impact psychologique, les cancers de la vessie modifient deux aspects de la vie quotidienne des patients – la sexualité et la miction – surtout lorsque la maladie a été prise en charge à un stade évolué.

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Cancer de la vessie : pendant la maladie

Après le choc lié à l’annonce du diagnostic de cancer, le patient doit progressivement s’impliquer dans sa prise en charge. Acteur de sa maladie, il ne doit pas perdre pied pour éviter les fortes baisses de moral. Évidemment, le soutien de ses proches et l’écoute du personnel soignant sont essentiels à cette démarche. Ils facilitent l’acceptation de la maladie et, à terme, l’efficacité des traitements. S’il le souhaite, le patient peut recourir à une aide psychologique : un spécialiste – psychologue ou psycho-oncologue – est généralement disponible au sein des services d’oncologie.

Dans le cas contraire, il ne faut pas hésiter à le demander à son médecin. Enfin, les associations de patients sont très actives dans ce domaine. Il existe des permanences téléphoniques et des groupes d’échan­ge permettant aux patients ou aux proches de dialoguer avec des personnes touchées directement ou indirectement par le cancer.

Cancer de la vessie : après le traitement

Les cancers de la vessie ont un fort risque de récidive. Le respect du calendrier de surveillance précisé par l’équipe soignante est essentiel. Il permet de rapidement prendre en charge les nouvelles tumeurs qui pourraient se développer. Lorsque le cancer est déjà à un stade métastatique, la prise en charge globale qui est proposée permet de mieux maîtriser la maladie, avec une durée de survie plus longue et surtout une meilleure qualité de vie pour le patient. Dans tous les cas, la fin des traitements peut être déstabilisante pour les patients qui peuvent avoir le sentiment d’être abandonnés. Ils vivent avec la peur d’une récidive, ils se sentent parfois en décalage avec leur entourage ; le soutien des proches et des soignants est très important pour verbaliser ces bouleversements et retrouver confiance et équilibre.

Après une longue lutte contre la maladie, la fin du traitement implique une reconstruction psychologique et sociale (reprise de l’activité professionnelle, des loisirs, du sport, des voyages...). Lorsque la vessie a été retirée, le patient doit se réapproprier l’image modifiée de son corps et apprendre à gérer une nouvelle vie quotidienne. Il doit retrouver une continence acceptable, ou apprendre à vivre avec une stomie urinaire.

Publié par Fondation ARC pour la Recherche sur le Cancer le 25/02/2010 - 01h00
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