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Maladies sexuellement transmissibles (MST)

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Les MST se divisent en deux catégories : les MST bactériennes et les MST virales. Les premières, qui sont le plus souvent attribuables aux bactéries Chlamydia trachomatis ou Neisseria gonorrhoeae, se manifestent rapidement. Les secondes peuvent surgir tardivement, c'est-à-dire quelques mois ou même quelques années après des contacts sexuels non protégés. Principales MST bactériennes : Urétrite (inflammation de l'urètre) Chez la femme :

  • écoulement de l'urètre ou du vagin ;
  • fréquence anormalement élevée d'urines peu abondantes ;
  • difficulté à uriner ;
  • douleurs abdominales basses, d'apparition récente ;
  • saignements intermenstruels.
Chez l'homme :
  • écoulement de l'urètre ;
  • sensation de brûlure en urinant ;
  • irritation ou démangeaison de l'urètre ou de l'orifice (méat urinaire) ;
  • présence de pus dans les urines.
Cervicite
  • inflammation du col de l'utérus ;
  • écoulement vaginal ;
  • douleurs abdominales basses, d'apparition récente ;
  • saignements vaginaux anormaux entre les menstruations ou après le coït ;
  • douleurs pendant les relations sexuelles (lorsque le pénis touche le fond du vagin).
Épididymite
  • inflammation du testicule, plus précisément de l'épididyme, petit corps allongé d'avant en arrière sur le bord supérieur du testicule ;
  • douleurs aux testicules ;
  • gonflement des testicules ;
  • possibilité d'écoulement.Les MST se divisent en deux catégories : les MST bactériennes et les MST virales.

  • Contact sexuel non protégé avec un partenaire ayant une MST ;
  • Utilisation de drogues injectables (risque très accru de VIH et d'hépatite).

Voir un médecin rapidement. Si vous remarquez que vos organes génitaux n'ont pas leur apparence normale, n'hésitez pas à consulter un médecin. Ne tentez pas de vous traiter avec des produits en vente libre dans les pharmacies ou avec des restes d'onguent ou d'antibiotiques. Cette initiative pourrait fausser les résultats des épreuves de laboratoire, compliquer l'établissement du diagnostic par le médecin et peut-être aggraver l'état des organes génitaux en entraînant des conséquences malheureuses, notamment une salpingite, de l'endométriose et même de l'infertilité. Par ailleurs, même quand les symptômes ont disparu et que les organes génitaux ont retrouvé une apparence normale, il est prudent de consulter un médecin. La raison en est que beaucoup de MST "s'endorment". Les symptômes disparaissent d'eux-mêmes et vous croyez que le microbe a lui aussi disparu, mais vous pouvez transmettre la MST à un partenaire, ou encore voir surgir chez vous des complications dues à la maladie. Prévenir ses partenaires sexuels. Si le médecin a établi que vous avez une MST, la première chose à faire est de contacter vos partenaires sexuels présents et passés, afin qu'ils subissent un test de dépistage des MST et soient traités, le cas échéant. Vous pouvez du même coup leur conseiller de s'enquérir des risques de transmission et des mesures de prévention à prendre. Même s'ils n'éprouvent aucun symptôme, peut-être sont-ils porteurs du même microbe. Ils pourraient donc transmettre la maladie à leur tour. La majorité des gens qui transmettent une MST ne savent pas qu'ils sont infectés. Utiliser le préservatif. Avec tout nouveau partenaire sexuel, vous devez toujours vous servir d'un préservatif, d'une part pour diminuer le risque de contracter une MST et, d'autre part, pour éviter d'en transmettre une, si vous êtes porteur. La question ne devrait pas faire l'objet de négociations. C'est une question de santé. Le test de dépistage peut vous indiquer si vous êtes porteur de certaines bactéries ou encore du VIH, mais ne vous indique pas quand vous êtes contagieux et quand vous ne l'êtes pas. De plus, le test n'indique pas si vous êtes porteur de l'herpès ou de condylomes. Si votre vie sexuelle est stable et que vous souhaitez abandonner l'utilisation du préservatif, il serait sage de votre part, et de la part de votre partenaire, de passer d'abord un test de dépistage des MST et du VIH. Utiliser la crédibilité du médecin. Si votre partenaire se montre hésitant à propos du préservatif, dites-lui que votre médecin le recommande fortement. Un mot sur les spermicides. On a dit que l'usage de préservatifs contenant des spermicides pouvait conférer une protection accrue contre les MST. Cependant, l'utilisation fréquente de spermicides peut causer une irritation et une inflammation des muqueuses, augmenter le risque d'infection des voies urinaires chez les femmes et entraîner des modifications de la flore bactérienne, causant des vaginoses bactériennes et des candidoses. Se faire vacciner. L'hépatite B et l'hépatite A font beaucoup de victimes chez les jeunes. Heureusement, prévenir ces maladies graves est possible grâce à la vaccination. Le vaccin contre l'hépatite A est recommandé particulièrement pour les jeunes hommes gais et se fait chez le médecin. Il existe par ailleurs un vaccin protégeant à la fois pour l'hépatite A et B que votre médecin peut vous prescrire. Passer le test du VIH pendant la grossesse. Si vous êtes enceinte, n'hésitez pas à passer le test prénatal de dépistage de l'infection au VIH. La mise en route d'un traitement antirétroviral durant la grossesse est suggéré pour protéger les enfants nés de mères infectées par le VIH, parce qu'il réduit de 80 % le risque de transmission de l'infection. Détruire les mythes. Une opinion largement répandue dans la société est que la prévention des MST n'est pas nécessaire lors de relations sexuelles monogames ou avec des partenaires que l'on connaît et en qui on a confiance. Ces relations "monogames" peuvent donner une fausse impression de sécurité et l'utilisation du préservatif doit être maintenue tant que vous et votre partenaire n'avez pas subi de test de dépistage des MST et de l'infection au VIH, et discuté ensemble de la fidélité. On ne peut pas évaluer les risques que son partenaire soit porteur d'une MST d'après certains signes ou encore par l'apparence générale. Ne jamais abandonner le préservatif pour le contraceptif oral. Les contraceptifs oraux ne protègent pas des MST. Un trop grand nombre d'adolescentes et de femmes cessent d'utiliser le préservatif dès qu'elles prennent des contraceptifs oraux et une multitude d'entre elles contractent des MST. Ne pas croire au père Noël. Personne n'est à l'abri d'une MST. En fait, les seules personnes qui ne sont pas exposées sont celles qui n'ont eu qu'un partenaire sexuel au cours de leur vie et il faut, de surcroît, que ce partenaire n'ait pas eu d'autres partenaires sexuels lui non plus.

  • Vous avez des lésions sur les organes génitaux.
  • Vous notez la présence d'écoulements, de douleurs abdominales basses et d'une sensation de brûlure en urinant.
  • Les relations sexuelles vous occasionnent des douleurs ou des saignements.
  • Vous ressentez des douleurs au bas de l'abdomen et vous perdez du sang entre les menstruations.
  • Vos testicules vous font mal et vos urines contiennent du pus.
  • L'anus et le rectum sont douloureux et il s'en écoule du pus ou du sang.

Le médecin procède d'abord à un interrogatoire visant à recueillir de l'information sur les symptômes associés aux MST et sur les facteurs de risque du patient. Puis, il fait un examen physique complet incluant un examen des organes génitaux internes et externes, et, le cas échéant, un examen rectal, pour rechercher les signes de MST. Il procède à différents prélèvements sur les organes génitaux et demande certaines analyses (d'urine et de sang) pour déterminer de quelle MST il s'agit.

MST bactériennes Ces MST peuvent être traitées, c'est-à-dire qu'on peut en faire disparaître les symptômes et ne plus garder trace de la maladie. Une fois la maladie traitée, les récidives sont inexistantes, à moins de contracter à nouveau la même MST lors d'une autre relation sexuelle non protégée. Urétrite et cervicite Le traitement consiste en la prise d'une combinaison de deux antibiotiques par voie orale pendant sept jours. Épididymite Le médecin prescrit une combinaison de deux antibiotiques par voie orale pendant 10 jours. Rectite Une dose unique d'antibiotiques par voie orale permet généralement de traiter avec succès cette MST. Atteinte inflammatoire pelvienne (AIP) Des antibiotiques par voie orale constituent le traitement standard. Dans les cas plus graves, le traitement par voie orale est précédé d'une administration d'antibiotiques par voie intraveineuse. Contrairement aux autres MST bactériennes, le risque de récidives d'une atteinte inflammatoire pelvienne est élevé. MST virales Ce sont des MST chroniques. On peut soulager les symptômes, mais le virus reste endormi dans l'organisme et des récidives sont possibles. Condylomes ou infection dus au virus du papillome humain (VPH) Le traitement consiste essentiellement à détruire les condylomes. Pour ce faire, le médecin peut proposer l'application sur les lésions de différents agents comme l'azote liquide (cryothérapie), une solution en gel, la podophylline, ou encore une crème qui stimule le système immunitaire (imiquimod). Il peut aussi recourir à différents moyens chirurgicaux. Herpès génital Le médecin prescrit un médicament antiviral en comprimés (acyclovir, famciclovir ou valacyclovir) pour une durée de cinq à sept jours. Les crèmes sont inutiles. Aux personnes affligées d'épisodes d'herpès fréquents, il peut recommander un traitement dit "suppressif", c'est-à-dire un antiviral en comprimés à prendre chaque jour pendant plusieurs mois. Dans 80 % des cas, il élimine complètement les récidives. Hépatites A et B Dans la majorité des cas d'hépatite A, aucun traitement particulier n'est utile. Les personnes qui ont eu une jaunisse peuvent reprendre leurs activités après qu'elle a disparu complètement. Les membres de la famille reçoivent un traitement préventif en injection pour éviter de contracter le virus. Quant à l'hépatite B, le traitement repose sur de puissants médicaments qui permettent, en général, une rémission de la maladie (l'interféron alpha et la lamivudine). Par mesure de prévention, le partenaire sexuel ainsi que tous les membres de la famille vivant sous le même toit que la personne malade sont vaccinés. VIH-sida Le traitement du VIH-sida est devenu une question complexe, car il évolue rapidement à mesure que de nouveaux médicaments arrivent sur le marché. Toute personne infectée par le VIH se voit proposer au moins trois médicaments — la trithérapie — qu'elle devra prendre régulièrement, puisque les doses manquées ou la prise de doses insuffisantes peuvent favoriser une résistance aux médicaments. De plus, le médecin veille à prévenir et à traiter les différentes infections et problèmes pouvant survenir pendant la maladie.

Initialement publié le 06/09/2001 - 02h00 et mis à jour par <a href="/taxonomy/term/19335" hreflang="fr">Dr Marc Steben, Omnipraticien, Centre Hospitalier de l'Université de Montréal</a> le 27/11/2008 - 01h00 Guide familial des maladies publié sous la direction du Dr André H. Dandavino - Copyright Rogers Média, 2001
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Laura1081

Bonjour à tous,

J'avais également envie de faire le test, mais j'avais peur d'aller à l'hôpital ou au planning familial (je déteste ce genre d'ambiance). C'est pourquoi j'ai trouvé sur internet que l'on peut faire des tests à domicile. Je me suis donc renseigné, mais apparemment ils ne sont fiables qu'à 23%..du coup j'ai un peu laissé tomber. Mais je suis tombé sur un autre site, néerlandais (microbiome) qui eux proposent des test à domicile certifié par un laboratoire et qui a été développé par un hôpital universitaire. J'ai donc décidé de commandez le test. Une fois reçue, j'ai effectué un prélèvement simple et je l'ai envoyé, j'ai ensuite attendue et j'ai reçue les résultats sur internet. C’était super simple et ça m'a évité les questions gênantes que l'on te pose à l'hôpital, du coup j étais beaucoup moins stressé. et j'ai pars ailleurs apprit que c’était le seul test à domicile fiable à 100%. Donc pour celle qui veulent éviter de devoir aller à l'hôpital ! Commandez ce test !

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