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Les IVG ne diminuent toujours pas en Belgique… Pourquoi ?

Mise à jour par Dr Catherine Solano le 21/08/2013 - 17h10
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Que faire pour limiter le nombre d’IVG ?

Tout d’abord, rester réaliste. On ne pourra pas réduire ce chiffre à zéro, ne serait-ce qu’à cause des échecs inévitables des contraceptions bien utilisées ! Il est bon de réfléchir à la meilleure contraception possible pour un couple.
« La meilleure contraception, c’est celle qui vous convient » a été un slogan très bien adapté à cette idée.
En effet, dans un couple où la femme oublie souvent sa pilule, il est bon de penser à changer de mode de contraception.

Le préservatif, s’il est très efficace contre la transmission d’IST, présente des risques de grossesse élevés chez les toutes jeunes femmes, à cause de leur fertilité très élevée et des échecs plus fréquents de manipulation du préservatif. Aussi faut-il à chaque moment de vie que le couple adapte la contraception à ses besoins.

Notons aussi qu’un grand progrès serait d’impliquer davantage les hommes dans le choix contraceptif. En effet, une IVG stigmatise parfois une femme, et pourtant, elle n’est, de toute évidence, pas seule en cause. Apprendre aux hommes à prendre leurs responsabilités en matière de contraception dès leur plus jeune âge est un objectif à viser.

Initialement publié par Dr Catherine Solano le 01/08/2013 - 16h03 et mis à jour par Dr Catherine Solano le 21/08/2013 - 17h10

Les interruptions volontaires de grossesse en 2011. DREES études et résultats. N°843 juin 2013. Cette étude dispose des chiffres estimés jusqu’à fin 2012.

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