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Cancer de la vessie : le diagnostic

Publié par Fondation ARC pour la recherche sur le Cancer le 23/02/2010 - 01h00
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L'urographie intraveineuse (IV) ou l'urographie-tomodensitométrique (uro-TDM)

L’urographie IV permet de visualiser par radiographie l’ensemble du système urinaire. Elle très utile pour repérer des anomalies qui ne touchent pas la vessie elle-même, mais d’autres organes urinaires : reins, uretères, vessie, urètre. L’urographie permet notamment de repérer les cancers du rein ou de l’uretère, qui coexistent chez 2 à 4 % des patients présentant une tumeur de la vessie. L’examen est indolore. Il dure généralement une à deux heures et se pratique de préférence lorsque le patient est à jeun. Dans un premier temps, une radiographie de référence est réalisée en position couchée. Ensuite, un produit de contraste est injecté par voie intraveineuse : ce produit iodé va passer dans les voies urinaires et les rendre visibles à la radiographie. Après quelques minutes, un ou plusieurs clichés sont alors réalisés. Ils seront analysés et interprétés par le radiologue.

Aujourd’hui, l’urographie IV est souvent remplacée par l’urographie-scanner, ou uro-TDM. La technique est la même, mais la radiographie classique est remplacée par la tomodensitométrie ou scanner. Cette alternative permet d’élargir l’observation pour repérer simultanément l’atteinte des ganglions ou des organes voisins.

Cancer de la vessie : le bilan d'extension

Lorsque les examens précédents ont mis en évidence une tumeur infiltrante ou une tumeur superficielle à haut risque (haut grade, carcinome in situ), des examens complémentaires sont programmés. Ils permettent d’apprécier dans quelle mesure le cancer de la vessie s’est étendu aux ganglions lymphatiques locaux ou à d’autres organes. Le bilan d’extension repose principalement sur un scanner thoraco-abdomino-pelvien, un examen de radiographie qui permet d’obtenir une image de l’ensemble du tronc dans les trois dimensions. D’autres examens sont ensuite envisagés au cas par cas : le cancer de la vessie pouvant donner des métastases notamment osseuses ou hépatiques, une scintigraphie osseuse ou une échographie hépatique sont respectivement prescrites si le patient se plaint de symptômes pouvant être en rapport avec ces atteintes. Le scanner thoraco-abdomino-pelvien apporte des informations en cas de suspicion de métastases pulmonaires

Publié par Fondation ARC pour la recherche sur le Cancer le 23/02/2010 - 01h00
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