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Savez-vous vous mettre à la place des autres?

Publié par Dr Catherine Solano le 16/10/2007 - 00h00
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Vous voulez convaincre quelqu'un? Vous avez alors tendance à chercher des arguments pour y parvenir. C'est logique, mais parfois vous allez être complètement " à côté de la plaque ", et utiliser un argument qui serait efficace pour vous… sans prendre en compte la personnalité de l'autre.

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Arguments commerciaux

Un exemple que vous avez certainement vécu, c'est celui du commercant qui vous voyant essayer un vêtement, vous dit "c'est un modèle qui a beaucoup de succès et qui se vend très bien". C'est un argument auquel vous serez totalement imperméable et qui vous rebutera même peut-être. En effet, cela ne vous intéresse en aucun cas de savoir si tout le monde se précipite pour l'acheter. Ce qui compte quand on achète un vêtement, c'est tout autre chose. Quoi ? Peut-être sa couleur qui vous met en valeur, sa coupe qui vous fait paraître mince ou plus élégant, sa matière très agréable, sa souplesse, sa brillance, son entretien facile, son confort, etc. Mais certainement pas sa qualité d'article "facile à vendre".
Idem si le vendeur vous dit : "Ce pantalon est vert, c'est très beau, c'est ma couleur préférée" ou encore "j'ai acheté le même". Vous n'avez peut-être aucunement envie d'être habillé comme votre vendeur, ni même de vous vêtir de sa couleur préférée. Vous préférez mille fois vous plaire à vous avec vos propres critères.

Dans la vie de tous les jours

La situation de transaction commerciale n'est pas la seule situation où il est important de se mettre à la place de l'autre. Si vous avez envie de convaincre votre conjoint de prendre des vacances à la mer, ce n'est pas en usant d'arguments auxquels vous seriez sensible vous, mais en cherchant à attirer son attention sur ce qu'il apprécierait vraiment au cours de ces vacances que vous gagnerez la partie.

Il en est de même avec vos enfants. Inutile de leur demander d'avoir des bonnes notes pour vous faire plaisir, ou pour réussir plus tard le concours de l'école polytechnique. Pensez à vous mettre à leur place, à vous centrer sur leurs motivations. Robin, par exemple, a commencé à avoir d'excellentes notes quand sa mère a accepté d'arrêter les cours particuliers qu'il détestait. "Si tu as de bonnes notes pendant un trimestre, c'est d'accord, tu n'auras plus de cours particuliers de rattrapage." Et cela a fait mouche. Pour sa sŒur, il était beaucoup plus sensé, pour l'encourager à travailler à l'école, de lui rappeler que pour intégrer une section sport étude, il faut un bon niveau scolaire général, et pas seulement en sport. Sidonie, qui veut devenir comédienne, s'est quant à elle mise à travailler activement les langues quand elle a su que pour une actrice, c'est un atout indéniable d'être vraiment bilingue ou encore mieux, trilingue ! Plus vous êtes proche des préoccupations de l'autre et plus vous pouvez entrer dans sa manière de penser pour le motiver à bon escient.

Publié par Dr Catherine Solano le 16/10/2007 - 00h00
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