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Ménopause, quelle alimentation ?

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 14/02/2017 - 14h28
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La ménopause s'accompagne souvent d'une prise de poids et d'une transformation de la silhouette. Et si l'on n'y prend garde, on risque de grossir de 500 g chaque année, et chaque kilo de trop sera de plus en plus difficile à perdre.

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Pourquoi prend-on du poids à la ménopause ?

La prise de poids qui accompagne la ménopause est constatée par la grande majorité des femmes. Elle n'est pourtant pas liée directement aux modifications hormonales. Plutôt, c'est le passage du temps, le changement du mode de vie et parfois la modification des attitudes alimentaires qui risque de faire prendre du poids.

Les hormones, elles modifient le stockage des graisses dans le corps. Alors qu'avant la ménopause, elles se concentrent surtout sur les fesses et les hanches, après elles "migrent" vers le ventre, où elles deviennent plus dangereuses. 

Comment éviter de prendre du poids à la ménopause ?

  • Évitez les sucreries, l'alcool et les graisses animales.
  • Réduisez le sel qui aggrave la rétention d'eau. Il peut être remplacé par des herbes aromatiques - basilic, persil, ciboulette - et des épices.
  • Faites la part belle aux fruits et légumes et troquez les jus de fruits contre des fruits frais : à quantité équivalente, ils contiennent plus de fibres (efficaces dans la prévention de certains cancers) et calent davantage.
  • Mangez des féculents non pas au déjeuner mais au dîner : la consommation de glucides lents le soir lutte contre la fonte musculaire.
  • Enfin augmentez vos dépenses physiques : trente minutes d'exercices ou une heure de marche quotidiennement.

Ménopause : du calcium mais pas seulement

Vous devez bien entendu privilégier le calcium (laitages) et la vitamine D (consommez des poissons gras au moins trois fois par semaine) mais également les protéines, pour prévenir au maximum la fonte musculaire. 

Principales sources : la viande, le poisson, les oeufs et produits laitiers. A privilégier également : le soja, surtout si vous ne prenez pas de traitement hormonal de substitution. Il est en effet riche en protéines (il en contient autant que la viande en étant moins calorique), en acides aminés, en sels minéraux (calcium, phosphore, fer), en oligo-éléments (zinc, potassium, cuivre, manganèse), en fibres, en acides gras polyinsaturés (donc bons pour le coeur) et en isoflavones, des substances végétales à action oestrogénique.

Initialement publié par Genovefa Etienne, journaliste santé le 09/01/2005 - 15h43 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 14/02/2017 - 14h28
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