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Fibres et maladies cardiovasculaires : on fait les comptes

Publié par Nicolas Rousseau, diététicien nutritionniste le 16/03/2004 - 00h00
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Les fibres végétales ne protègent pas seulement contre le cancer du côlon, elles exercent aussi des effets favorables sur la santé du cŒur et des vaisseaux. Les fruits et les céréales sortent provisoirement du lot…

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On sait peu de choses sur l'impact du type de fibres (des fruits, des céréales ou des légumes) sur la santé cardiovasculaire, car les études effectuées à ce jour s'étaient essentiellement concentrées sur l'apport alimentaire total en fibres. Une équipe de chercheurs américains de l'Université de Harvard apporte un peu d'eau au moulin.

Effet positif confirmé

En compulsant les résultats d'une dizaine d'études de cohorte américaines et européennes, ils ont comparé l'influence des différentes sortes de fibres alimentaires sur le risque de maladie coronarienne (qui atteint les artères irriguant le cŒur). Au total, ce sont près de 350.000 personnes qui ont fourni des informations sur leur niveau de consommation de fibres alimentaires et, surtout, sur l'origine botanique de ces fibres. Première conclusion, et elle est heureuse : on observe bien, comme plusieurs études antérieures, une association inverse entre les fibres alimentaires et le risque coronaire, aussi bien chez l'homme que chez la femme… Bref, les fibres alimentaires soulagent le cŒur.

Plus on en mange, mieux c'est

L'effet cardioprotecteur des fibres est, par ailleurs, d'autant plus important que leur niveau de consommation est élevé. Ainsi, pour chaque augmentation de 10 g de l'apport journalier en fibres alimentaires correspond une diminution de 14 % du risque de maladie coronaire (fatale ou non) et de 27 % du risque de mortalité coronarienne. En clair, plus on en mange, moins on risque de souffrir de maladies coronaires et d'en mourir…

Publié par Nicolas Rousseau, diététicien nutritionniste le 16/03/2004 - 00h00 Pereira MA et al. Arch Intern Med 2004 ;164 :370-376
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