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Cancer de la prostate : dépistage à partir de 50 ans

Publié par Dr Philippe Presles : Adaptation : Dr Philippe Burton le 12/11/2002 - 00h00
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Afin de dépister le plus précocement possible un éventuel cancer de la prostate, et donc d'en faciliter la prise en charge, tous les hommes à partir de 50 ans doivent bénéficier d'un toucher rectal et d'un dosage sanguin du PSA (une protéine spécifique de la prostate).

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Inquiétant

La fréquence du cancer de la prostate ne cesse d'augmenter aux Etats-Unis tout comme en Europe. Ce phénomène est lié d'une part au vieillissement de la population, et d'autre part à la mise en place de moyens de dépistage. C'est ainsi qu'il est actuellement recommandé à tous les hommes de plus de 50 ans, voire 45 ans en cas d'antécédent familial, de pratiquer deux examens : un toucher rectal et un dosage du PSA.Le PSA, pour Antigène Prostatique Spécifique, est une protéine spécifique de la prostate. Son dosage permet d'améliorer la détection des petites tumeurs débutantes, jusque-là rarement diagnostiquées à ce stade précoce. Mais malgré ses avantages, son usage pour le dépistage de masse restait controversé. Certes son taux augmente en cas de cancer, mais on le considérait plus comme un marqueur biologique spécifique du tissu prostatique que du cancer.

Situations qui modifient le taux de PSA

PSA total et libre, fractionfluctuation physiologique15 %
% PSA libreâgevolume de la prostate.moins efficace si volume sup. à 40 ccaugmenteaugmente
% PSA libreInflammation ou infectioninchangé
PSA total, PSA libresous finastéride diminution
% PSA libresous finastéride identique ?
PSA total et libre, % libretoucher rectaléjaculationpeu de modificationAugmentation modérée transitoire si rapport sexuel.
La prise en charge d'un cancer de la prostate repose sur 3 éléments :
  • l'espérance de vie du patient ;
  • le degré d'extension du cancer ;
  • les éventuels effets secondaires de chaque traitement.

Publié par Dr Philippe Burton le 12/11/2002 - 00h00 Abstract, Journées internationales de biologie, Paris, novembre 2002, Pr Bernard DEBRE, Service d'Urologie – Hôpital Cochin, AP-HP, Paris.
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