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Les traitements de support

Mise à jour le 15/03/2010 - 01h00
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Parallèlement au traitement du cancer proprement dit, une prise en charge globale du patient et de ses difficultés est aujourd'hui développée dans les établissements spécialisés dans la gestion des patients atteints de cancer. Ces soins de support ont pour vocation d'améliorer la qualité de vie des patients tout au long de leur parcours de soins. Ils rassemblent plusieurs spécialités.

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Les traitements de support

Les traitements de support correspondent à « l’ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades, tout au long de la maladie conjoin­tement aux traitements oncologiques. » (INCa).

Ces soins complémentaires « font partie inté­grante de la prise en charge des malades » et s’adressent également à leurs proches, si nécessaire. En pratique, toutes les compétences jugées nécessaires se coordonnent autour de la prise en charge spécifique du cancer .

Ces soins touchent globalement le plan physique, psychologique ou social et concernent des spécialités très variées : douleur, fatigue, problèmes nutritionnels, troubles digestifs, respiratoires, génito-urinaires, troubles moteurs, handicaps, problèmes odontologiques, difficultés sociales, souffrance psychique, perturbations de l’image corporelle, accompagnement de fin de vie.

Le traitement de la douleur cancéreuse

Certaines pathologies cancéreuses génèrent des douleurs, susceptibles d’augmenter avec l’évolution de la maladie. Par ailleurs, le traitement lui-même et certains actes peuvent induire une douleur plus ou moins intense. Elles sont de deux ordres : les douleurs nociceptives, c’est-à-dire liées à une diminution du seuil de la douleur et qui sont d’origine mécanique, inflammatoire… et les douleurs neuropathiques, liées à des lésions ou des compressions nerveuses.

Aujourd’hui, la douleur nociceptive, la plus fréquente, fait l’objet d’une prise en charge systématique, quelle qu’en soit sa durée ou son intensité. En règle générale, le soulagement du patient est possible grâce à l’administration échelonnée de médicaments antalgiques (anti-douleurs) selon l’intensité de douleur ressentie par le malade :

  • Pour une douleur faible ou modérée, des antalgiques courants comme l’aspirine, le paracétamol ou l’ibuprofène sont suffisants.
  • Lorsqu’ils s’avèrent insuffisants, ils sont associés entre eux, remplacés par ou associés à des molécules plus puissantes comme la codéine, le dextropropoxyphène ou le tramadol.
  • Lorsque le sujet n’est pas soulagé, les antalgiques morphiniques sont envisagés. Ils sont très efficaces dans le traitement des douleurs intenses. Grâce à une adaptation graduée des doses, grâce à une rotation régulière des molécules utilisées, il n’existe pas de risques de dépendance ou d’effets sur le psychisme. Les effets secondaires les plus fréquents sont la somnolence et la constipation, parfois des nausées et vomissements. Ces effets secondaires sont habituellement temporaires, hormis la constipation qui nécessite un régime et des laxatifs réguliers.
  • Les douleurs neuropathiques sont, elles, plus difficiles à soigner : elles sont traitées par des traitements habituellement utilisés dans la dépression ou l’épilepsie, (amitrytilline, clomipramine, gabapentine…).

Initialement publié le 11/09/2005 - 02h00 et mis à jour le 15/03/2010 - 01h00
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