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Cancer du foie : les facteurs de risque

Publié par Fondation ARC pour la recherche sur le Cancer le 25/01/2010 - 01h00
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En Europe, environ 80 % des carcinomes hépatocellulaires se développent chez des personnes souffrant d’une cirrhose, qu’elle soit d’origine alcoolique, liée à une infection (hépatite B ou C) ou à une autre maladie.

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La cirrhose

La cirrhose est une altération progressive et irréversible du fonctionnement hépatique.

Cette maladie est le résultat d’une inflammation chroni­que du tissu hépatique, due à une maladie hépatique d’origine infectieuse, comportementale ou génétique. L’inflammation conduit à la formation d’un tissu fibreux qui envahit peu à peu le foie. On parle de cirrhose lorsque la maladie devient très évoluée.

Plus la cirrhose est ancienne et plus le risque de cancer est élevé. Il arrive cependant que certaines personnes développent une tumeur dès le stade de fibrose. À l’inverse, toutes les personnes atteintes de cirrhose ne développent pas forcément de cancer du foie.

Globalement, le risque d’hépatocarcinome des patients cirrhotiques est de 2 à 4% par année d’évolution.

Le rôle des virus

Dans le monde, les virus de l'hépatite B (VHB) et de l'hépatite C (VHC) constituent la première cause de carcinome hépatocellulaire.

Les virus peuvent en effet entraîner une infection chronique qui augmente le risque de cirrhose et, par la suite, de cancer du foie. Les malades infectés par le VHB qui ne présentent pas de cirrhose ont un risque faible de cancer du foie alors que ce risque est très élevé chez les malades infectés qui ont développé une cirrhose.

Afin d’être en mesure de détecter un éventuel cancer le plus tôt possible (à un stade curable), un suivi régulier par échographie est recommandé aux personnes infectées et atteintes de cirrhose.

 

Publié par Fondation ARC pour la recherche sur le Cancer le 25/01/2010 - 01h00
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