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Bébé et l'acquisition de la propreté

Mise à jour par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 22/03/2015 - 22h21
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La propreté de nuit

Elle survient généralement peu de temps après la propreté de jour. Faites-lui confiance. Dès que sa couche est sèche au réveil de la sieste, supprimez-la avec son accord. Souvent, l'enfant se retient dès lors qu'il se sent libéré de sa couche. Vous l'enlèverez ensuite pour la nuit, mais ne tardez pas trop si vous sentez que votre enfant est prêt, sinon il pourrait régresser. Mais inversement, si ces tentatives sont infructueuses, remettez à plus tard. Se réveiller dans un lit mouillé et froid est dur pour le moral et décourageant. Sachez que se réveiller la nuit et se lever pour aller sur le pot demande un bon niveau de maturité. De même, passer toute une nuit sans uriner nécessite une vessie déjà bien développée.

A savoir sur l'acquisition de la propreté

  • La maîtrise des selles et des urines se fait à peu près simultanément. On a généralement l'impression que c'est plus facile avec les selles, mais c'est simplement en raison de leurs horaires prévisibles.
  • L'enfant comprend mieux l'utilité du pot s'il ne porte pas de couche en permanence. Comme les accidents sont inévitables, l'été est la période idéale pour cette initiation. S'il fait pipi par terre, portez-le rapidement sur le pot, félicitez-le sans plus et ne le grondez surtout pas. Ces accidents sont sans importance.
  • Souvent, bébé fait pipi dès qu'on lui enlève sa couche. Le Dr Edwige Antier explique que cette miction est provoquée par la sensation de fraîcheur et de nudité. Ainsi, un bébé qui a souvent les fesses nues quand il urine développe une sensibilité plus fine que celui qui est élevé en couches, bien emballé dans ses urines et ses selles jusqu'au prochain change. En conclusion, ne perdez jamais une occasion de mettre bébé les fesses à l'air (sauf s'il n'apprécie pas).
  • S'il ne fait rien dans son pot, mais fait dès qu'on lui remet sa couche, ne vous fâchez pas ! Le pot est une contrainte supplémentaire dans cet apprentissage complexe. De même, on demande à un enfant, particulièrement actif à cet âge, non seulement de rester immobile, mais en plus de se concentrer sur les sensations provenant de sa vessie. Soyez compréhensif !
  • Prévoyez une boîte de jouet pour le moment du pot. Jouez avec lui au début en vous asseyant à côté de lui.

* Anne Bacus, « Votre enfant de un à trois ans », Edition Marabout. ** Dr Edgwige Antier, « Elever mon enfant aujourd'hui », Edition Robert Laffont.

Il est donc conseillé d'expliquer clairement à l'enfant ce que l'on attend de lui en matière de propreté, puis d'attendre patiemment, sans être obnubilé(e) par cet apprentissage. L'éducation ne permettra que de gagner quelques mois.

De plus, le fait d'insister peut mener directement à des conflits sans fin au sujet du pot et de la propreté et à des conséquences sur la personnalité de l'enfant.

Il convient également d'être très clair sur les mots que l'on emploie et de ne pas tout mélanger. Lorsque l'enfant touche de la terre ou qu'il ramasse quelque chose dans la rue, il ne faut lui dire "c'est caca, c'est sale".
En effet, l'apprentissage de la propreté consiste à lui demander d'offrir ses selles comme un cadeau. S'il les voit comme quelque chose de dégoûtant, ou d'interdit, il risquerait de ne pas comprendre.

Acquisition de la propreté: comment savoir si c'est le bon moment?

L'enfant doit atteindre un niveau de maturité neuro-musculaire, intellectuelle et affective suffisant.
Selon Anne Bacus*, voici quelques indices:

  • il court et monte les escaliers debout;
  • il aime les jeux d'imitation et faire "comme les grands";
  • il est sorti de la phase "dure" de sa période d'opposition systématique, il comprend ce qu'on lui demande et y accède plutôt volontiers;
  • il a acquis les notions d'ordre et de désordre, il aime faire des petits cadeaux et est dans une période affective stable;
  • il connaît les mots "pipi", "pot", "caca", etc., et sait à quoi sert le pot puisque vous lui avez bien expliqué;
  • il est conscient de ce qui se passe dans son corps au moment même, et pas seulement après coup;
  • il manifeste l'envie d'enlever ses couches et d'aller sur le pot.

Propreté: l'art de ne pas insister

Ne pas insister si votre enfant ne veut pas s'asseoir sur son pot ou y rester, s'il se lève régulièrement sans avoir rien émis ou si cela vous énerve.

Si ces situations se répètent souvent, remettez à plus tard l'apprentissage.

Méthode douce pour acquérir la propreté

Si le pot pose des soucis, le Dr Edwige Antier** propose de simplifier le problème en proposant à la place la couche elle-même, dont l'enfant connaît bien l'usage.

Il suffit de laisser votre enfant en petite culotte et de lui remettre une couche pendant environ 10 minutes, toutes les une heure et demi ou deux heures. Généralement, il profite de ce moment pour se soulager.

Le reste du temps, posez une couche propre sur une chaise. Au bout de quelques jours, il est fort probable qu'il vous apporte lui-même la couche lorsqu'il a envie d'uriner.

Progressivement, lorsqu'il aura atteint une bonne maîtrise de ses sphincters, il utilisera le pot sans problème.

La propreté de nuit

Elle survient généralement peu de temps après la propreté de jour.

Faites-lui confiance. Dès que sa couche est sèche au réveil de la sieste, supprimez-la avec son accord.

Souvent, l'enfant se retient dès lors qu'il se sent libéré de sa couche. Vous l'enlèverez ensuite pour la nuit, mais ne tardez pas trop si vous sentez que votre enfant est prêt, sinon il pourrait régresser.

A l'inverse, si ces tentatives sont infructueuses, remettez à plus tard. Se réveiller dans un lit mouillé et froid est dur pour le moral et décourageant.

Sachez que se réveiller la nuit et se lever pour aller sur le pot demande un bon niveau de maturité.
De même, passer toute une nuit sans uriner nécessite une vessie déjà bien développée.

 

A savoir sur l'acquisition de la propreté

  • La maîtrise des selles et des urines se fait à peu près simultanément.
    On a généralement l'impression que c'est plus facile avec les selles, mais c'est simplement en raison de leurs horaires prévisibles.
  • L'enfant comprend mieux l'utilité du pot s'il ne porte pas de couche en permanence.
    Comme les accidents sont inévitables, l'été est la période idéale pour cette initiation.
    S'il fait pipi par terre, portez-le rapidement sur le pot, félicitez-le sans plus et ne le grondez surtout pas.
    Ces accidents sont sans importance.
  • Souvent, bébé fait pipi dès qu'on lui enlève sa couche.
    Le Dr Edwige Antier explique que cette miction est provoquée par la sensation de fraîcheur et de nudité.
    Ainsi, un bébé qui a souvent les fesses nues quand il urine, développe une sensibilité plus fine que celui qui est élevé en couches, bien emballé dans ses urines et ses selles jusqu'au prochain change.
    En conclusion, ne perdez jamais une occasion de mettre bébé les fesses à l'air (sauf s'il n'apprécie pas).
  • S'il ne fait rien dans son pot, mais fait dès qu'on lui remet sa couche.
    Ne vous fâchez pas!
    Le pot est une contrainte supplémentaire dans cet apprentissage complexe.
    De même, on demande à un enfant, particulièrement actif à cet âge, non seulement de rester immobile, mais en plus de se concentrer sur les sensations provenant de sa vessie. Soyez compréhensif!
  • Prévoyez une boîte de jouets pour le moment du pot.
    Jouez avec lui au début en vous asseyant à côté de lui.
Initialement publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 10/12/2003 - 01h00 et mis à jour par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 22/03/2015 - 22h21
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