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Le sport au secours de la polyarthrite rhumatoïde

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 11/09/2014 - 15h31
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Les traitements les plus efficaces ne sont pas toujours les plus spectaculaires.

Et le sport a souvent sa place dans la prise en charge d'une maladie.

Cet adage vaut pour les petits bobos quotidiens, mais également pour des maladies plus graves, comme la polyarthrite rhumatoïde.

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La polyarthrite rhumatoïde, une maladie auto-immune handicapante, ciblant surtout les femmes

La polyarthrite rhumatoïde, maladie auto-immune 

La polyarthrite rhumatoïde est une forme relativement rare d'inflammation rhumatismale qui touche entre 0,5 et 1% de la population générale.
Elle fait partie de ces maladies dites auto-immunes comme l'asthme, le diabète juvénile ou la sclérose en plaque.
A chaque fois, le système immunitaire se trompe de cible. Ici, il s'attaque au manchon des articulations appelé synovial. L'inflammation se traduit par un gonflement, un dégagement de chaleur, des douleurs et surtout un délabrement du cartilage et de l'os.

Maladie handicapante et pas vraiment de traitements...

Dans les cas les plus graves, l'ensemble des articulations se déforme pour atteindre des stades complètement invalidants. Cette maladie très pénible ne connaît pas véritablement de traitements. Une série de médicaments permettent d'en contrôler les symptômes ou d'en freiner l'évolution. On recourt dans certains cas à la chirurgie pour réparer des articulations abîmées.

Les victimes de la polyarthrite rhumatoïde sont principalement des femmes entre 40 et 50 ans.

Mais il arrive aussi qu'elle se déclare beaucoup plus tôt dans l'existence, parfois même à partir de 6 ans !
On parle alors d'arthrite rhumatoïde juvénile. Cette maladie très douloureuse est un vrai drame, même si les traitements actuels sont devenus plus efficaces.

Une étude montre l'efficacité du sport dans la polyarthrite rhumatoïde

Il est de plus en plus clair qu'une activité physique régulière, et adaptée aux possibilités du malade, a toute sa place parmi les traitements médicamenteux. Elle permet en effet de diminuer la dose de médicaments nécessaires, améliore la qualité de vie et diminue la progression de la maladie. 

Continuer à se bouger diminue aussi le risque de dépression qui est très important dans le cas des maladies chroniques et douloureuses.

Conclusion : tous les patients qui souffrent d'arthrite rhumatoïde, quel que soit leur âge, devraient mettre au point, de préférence à l'aide d'un professionnel, un programme d'activité physique adapté à leurs difficultés, mais qui leur permette de rester actifs.

Initialement publié par Gilles Goetghebuer, journaliste santé le 27/07/2004 - 00h00 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 11/09/2014 - 15h31

Brodin, N. et al., Disabil Rehabil. 2014 Jul 14:1-6. [Epub ahead of print]

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