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Un petit café?

Article créé le 03/10/2011 - 11h14 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 03/10/2011 - 11h14
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Parce que nous sommes nombreux à boire du café tous les jours, et parce que la caféine qu'il contient est une substance plus active que la plupart des nutriments que nous absorbons, le café est souvent dans l'actualité de la santé et de la nutrition. Cette fois, c'est pour en dire du bien…

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Le café nous protégerait contre la dépression

C'est en tout cas vrai pour les femmes, selon une étude récente publiée dans le journal Archives of Internal Medicine. Les chercheurs ont suivi plus de 50 000 femmes entre 1996 et 2006. A l'origine, ces femmes (leur âge moyen était de 63 ans) n'avaient pas de symptômes dépressifs. Pendant les dix ans de l'étude, leurs habitudes en matière de café ont été répertoriées. En tout, 2607 cas de dépression se sont déclarés, ce qui a permis de comparer les deux données.

 

Résultat: les femmes qui boivent entre deux et trois tasses de café par jour ont un risque de dépression diminué de 15%, et celles qui en boivent plus de quatre ont un risque diminué de 20%.

Les auteurs de l'étude signalent, comme de coutume, le besoin d'études plus poussées pour vérifier si c'est bien le consommation accrue de café qui diminue le risque de dépression – et qu'il n'y a pas un troisième élément qui cause les deux phénomènes.

 

Soulignons tout de suite que le café n'est pas un ange en matière de santé mentale. Ce stimulant peut en effet diminuer la qualité du sommeil et retarder l'endormissement, or le manque de sommeil est très mauvais pour la santé mentale. Et plus encore, ce n'est pas une seule étude qui va permettre de recommander une substance active pour la prévention des troubles de l'humeur! Surtout que la caféine peut entrainer de l'angoisse chez certaines personnes.

 

Conclusion: votre consommation de café ne doit pas vous inquiéter, et elle a même sans doute des bénéfices pour votre santé. Mais n'en abusez pas quand même, et surtout écoutez-vous.

Source: Lucas, M., Arch Intern Med. 2011;171(17):1571-1578. doi:10.1001/archinternmed.2011.393

Billet initialement publié le 03/10/2011 - 11h14 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 03/10/2011 - 11h14
Ce billet fait partie du blog : Le blog de la Rédaction
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