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Odeurs corporelles

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Contrairement à une croyance répandue, la transpiration est inodore. Elle a pour but de régulariser la température du corps. Seules les sécrétions des glandes apocrines, situées aux aisselles et à l'aine (les femmes en ont aussi un peu sous les seins), dégagent une odeur, qui devient encore plus prononcée quand les sécrétions sont colonisées par des bactéries. Les odeurs de la transpiration ne concernent que les adultes, car elles n'apparaissent qu'à la puberté, lorsque les glandes apocrines se développent. Les autres types d'odeurs corporelles, que l'on dit généralement désagréables, sont produites par des bactéries et des champignons ou par la peau elle-même. Odeurs "primaires" (non attribuables à une maladie)

  • Odeurs dégagées par les aisselles ou les pieds et plus ou moins prononcées selon les personnes.
  • Odeurs d'ail ou d'épices dégagées par la peau.
Odeurs "secondaires" (causées par une maladie ou un agent externe)
  • Odeurs inhabituelles (fruitée, sucrée, acide ou de pomme pourrie).
  • toute odeur non identifiable.

Odeurs primaires

  • Prédisposition génétique.
  • Hygiène inadéquate des pieds. Cela entraîne la croissance de bactéries et de champignons qui, ensemble, donnent une odeur désagréable aux pieds.
  • Hyperactivité des glandes apocrines. Elle favorise la colonisation et la croissance des bactéries. Aux aisselles, l'odeur est accentuée par la présence de poils, qui retiennent les sécrétions et procurent un milieu propice à la multiplication des bactéries.
  • Alimentation riche en épices. L'ail, le cari et le cumin, en particulier, peuvent dégager une odeur par la peau jusqu'à 24 heures après leur consommation.
Odeurs secondaires
  • Kératolyse ponctuée. Il s'agit d'une infection aux pieds caractérisée par une peau macérée, blanchâtre, percée de petits trous et présentant des petits "cratères" au niveau de la plante des pieds. Ce type d'infection touche surtout les adolescents et dégage une odeur très prononcée.
  • Diabète ou infections urinaires, qui peuvent être associés à une odeur fruitée ou sucrée.
  • Certaines infections ou plaies de décubitus, communément appelées "plaies de lit", qui peuvent dégager une odeur de pomme pourrie.
  • Consommation excessive d'alcool, qui peut entraîner une odeur acide caractéristique.
  • Problèmes gastro-intestinaux (rots et flatulences) ou maladies du rein ou du foie, qui sont souvent associées à des odeurs inhabituelles. Les personnes qui souffrent d'insuffisance rénale peuvent exhaler une odeur acide, tandis que les personnes atteintes d'insuffisance hépatique dégagent une odeur de pomme pourrie.

  • Utiliser un déodorant et un antisudorifique. Le déodorant sert uniquement à masquer l'odeur dégagée par les glandes apocrines. Quant à l'antisudorifique, il vise à réduire les sécrétions des glandes exocrines. Assurez-vous qu'il contient du chlorure d'aluminium ou de zirconium (attention ! ces substances peuvent causer de l'irritation chez certaines personnes).
  • Recourir à des poudres absorbantes pour les pieds. En vente libre, ces poudres sont utiles pour absorber la transpiration. Il existe aussi des produits pour les pieds en aérosol. Pour les champignons, vous trouverez en vente libre des médicaments antifongiques sous forme de crèmes et de poudres ou en aérosol, que vous choisirez en fonction de l'endroit où se trouvent les champignons.
  • Employer un savon antibactérien. Si les savons doux, de type Dove ou Ivory, ne suffisent pas, on peut employer des savons antibactériens, qui risquent toutefois d'être irritants. Privilégiez des produits contenant du triclosan (Tersaseptic ou Lever 2000) ou de la chlorhexidine (Spectro Gram " 2 ", pHisoHex, Hibitane, etc).
  • Ne pas se laver compulsivement trois ou quatre fois par jour. Cela entraînerait des problèmes d'irritation.
  • Éviter l'application de parfum directement sur la peau. Cela pourrait être irritant ou provoquer des allergies de contact.
  • Se raser. Les poils favorisant la multiplication des bactéries, les hommes comme les femmes ont intérêt à se raser les aisselles.
  • Changer souvent de chaussettes. Cela ralentira le développement des bactéries. Portez des chaussettes de coton, elles absorbent mieux l'humidité. Vous pouvez aussi changer de chaussures une ou deux fois par jour.
  • Prendre des bains de pieds. Une recette de grand-mère efficace : de l'eau tiède à laquelle on ajoute un peu de solution de Burow. On peut aussi prendre des bains de pieds au thé : l'acide tannique contribue à éliminer les odeurs.
  • Demander au médecin un produit sur ordonnance. Pour les cas résistants d'odeurs aux pieds ou aux aisselles, on peut prescrire du Drysol ou des préparations à base de chlorure d'aluminium. Ces produits n'empêchent pas de transpirer, mais ils neutralisent efficacement les odeurs.
  • Ne pas sombrer dans la "bromophobie". C'est-à-dire l'obsession de l'odeur corporelle. Certaines personnes sont persuadées, à tort, qu'elles répandent des odeurs désagréables. Une thérapie peut être nécessaire.

  • Les odeurs persistent malgré l'observance des conseils d'usage.
  • Les odeurs sont inhabituelles.
  • Les pieds dégagent une odeur très prononcée ; la peau des pieds est macérée, parsemée de petits trous et blanchâtre, et vous remarquez des petits "cratères" sur la plante des pieds.
  • Les odeurs aux aisselles apparaissent avant la puberté (cela peut indiquer un diabète ou une insuffisance rénale).

Le médecin procède à un examen cutané de la région ainsi qu'à un examen physique complet. S'il soupçonne la présence d'une maladie organique, il demande des analyses en conséquence.

Odeurs primaires Si les odeurs dégagées par les aisselles et les pieds résistent aux conseils d'usage, le médecin peut prescrire de la clindamycine, un antibiotique peu irritant dont on fait des applications topiques aux aisselles et aux pieds. Dans les cas extrêmes (aux aisselles), on peut faire appel à la chirurgie (électrochirurgie ou liposuccion superficielle) pour enlever les glandes apocrines ou les nerfs qui y sont rattachés. Odeurs secondaires

  • Kératolyse ponctuée. Le médecin prescrira un antibiotique en application locale. Dans la plupart des cas, l'infection disparaîtra mais il peut y avoir des récidives.
  • Diabète ou infections urinaires. Une bonne maîtrise du diabète permettra de faire diminuer les odeurs éventuelles. Dans le cas des infections urinaires, le problème se réglera avec la guérison de la maladie.
  • Certaines infections ou plaies de Décubitus.Le médecin appliquera sur les plaies des produits favorisant la cicatrisation tels que des crèmes et des pansements spécifiques.
  • Problèmes gastro-intestinaux ou maladies du rein ou du foie. Il faudra traiter la maladie en cause pour faire disparaître ou atténuer les odeurs.
Initialement publié le 31/05/2001 - 02h00 et mis à jour par <a href="/taxonomy/term/19319" hreflang="fr">Dr Joël Claveau, Dermatologue, Centre Hospitalier Universitaire de Québec </a> le 21/07/2005 - 02h00 Guide familial des symptômes sous la direction du Dr André H. Dandavino - Copyright Rogers Media, 2005
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rata

on doit s'adresse a généraliste ou spécialiste ?
a qui doivent ton s'adresse

gaycirconcis

Y a-t-il des garçons qui, comme moi aiment sentir les pieds, les chaussettes. (Je suis plutôt gay, mais je suppose que ça doit aussi concerner des hétéros, ou des bi, et d’ailleurs ce n’est pas blanc ou noir…).
J'adore l'odeur de mes pieds, par exemple, surtout après avoir fait du sport en basket sans chaussettes ? Et quand je me masturbe, ou quand je fais l’amour avec un garçon, quand vient l’orgasme, le parfum des chaussettes qui traînent au pied du lit me monte et ça m’excite beaucoup.
J’adore toutes mes odeurs, mes pieds, ma transpiration, sous les aisselles, particulièrement, mon sperme. Même quand on est circoncis, on sent le sperme surtout s’il a été éjaculé depuis un certain temps. J'aime bien passer mon doigt sous mes couilles et les renifler.
Moi, j'ai la chance d'être circoncis. C'est super. Je l'avais fait par choix. Je me suis fait circoncire jeune adulte, adolescent déjà formé, après la puberté, à 15 ans et demi, non par nécessité, médicale ou religieuse, mais par goût, par désir d’être et de vivre le gland éternellement découvert. J'en avais très envie depuis un certain temps et je connaissais un homme qui l'était, qui m'a beaucoup aimé. C'est aussi, mais pas exclusivement, ce qui m'a décidé.
Et ça a été la meilleure décision de ma vie, que j’ai prise seule, en m’assumant et trouvant un prétexte fiable et incontournable auprès de mes parents, qui d’ailleurs me laissaient toute liberté quant à ma sexualité, et respectaient mes choix.
J’ai donc pu comparer avant et après, puisque j’avais eu la chance d’avoir une vie sexuelle, satisfaisante et épanouissante, de surcroît, très tôt ! Je savais que c'était bien, mais à ce point, je ne l'imaginais pas. C'est génial. C'est la nudité du gland qui est ce qu'il y a de plus appréciable. Paradoxalement, sa désensibilisation, toute relative, d'ailleurs, conduit à prolonger les choses, du moins pour moi, et à parvenir à un stade de plaisir plus intense et plus raffiné, me semble-t-il. Je ne l'ai pas une seule fois regretté. Je suis d’ailleurs loin d’être le seul dans ce cas.
Si quelqu'un y pense pour lui ou seulement aimerait en discuter avec moi, pas de problèmes. Et si quelqu'un a envie de franchir le pas, je lui raconterai plus en détail et je répondrai à ses questions.
Donc si un garçon est « intéressé » par les pieds, les odeurs, la circoncision, la masturbation, les massages, tantra et californiens, entre autres, qu’il n’hésite pas à m’écrire.
Moi, le peux dire que j'ai trouvé que c'était beaucoup mieux après.
Mais surtout, et c’est la raison pour laquelle j’en parle ici alors que le thème est celui des pieds, après la circoncision je me suis senti comme transformé, je me suis senti complètement « homme », masculin.
C‘est alors que spontanément, de façon assez inattendue, j’ai découvert ce goût pour les odeurs, ou parfums, comme on voudra, musqués, de mâle. Et tout particulièrement celle des pieds, des chaussettes.
Non seulement mes odeurs, mais celles du garçon, de l’homme, que j’avais contre moi. J’aime sentir ces endroits masculins, où les odeurs corporelles surviennent le plus rapidement même après une douche minutieuse quand le corps a été exposé à une forte chaleur.
C'est là que j'aime y mettre les narines, là où je reconnais le mâle, à son musc particulier, fort, piquant, qui dit à mon cerveau le plus « primaire »: "ce corps est le corps d'un homme, un vrai, avec ses hormones" et je sais alors que c'est ce corps-là que je désire et c'est ce corps-là que je vais aimer.
Quand je sens le plaisir venir, le sperme monter, l’odorat devient plus sensible et je sens les pieds, que ce soient les chaussettes ou les chaussons, les chaussures, qui sont dans la pièce, que ce soit avec un garçon, ou seul par la délicieuse et si naturelle masturbation.
Mais plus encore, aussi surprenant que cela paraisse également, ce sentiment de virilité, tout autant conscient qu’inconscient, après la circoncision surtout pratiquée à l’âge adulte, m’a conduit à une autre découverte, relativement au sperme, au parfum du sperme, qui se développe un moment après son émission.
En général, les garçons n’aiment pas leur sperme tout de suite après l’jaculation. En effet, il y a un effondrement brutal de la libido qui fait que rarement on tient sa promesse que l’on s’était pourtant formulée avec conviction pendant la montée de l’orgasme, mais qui disparaît dès que celui-ci s’est révélé.
Par contre, très souvent, et surtout quand on est comme moi, un véritable fanatique fasciné par la fellation, la sensation du gland et du sexe de l’homme dans la bouche, l’irruption du sperme chaud, onctueux, le jus de garçon, est un véritable délice sensuel. J’ai autant de plaisir à être sucé qu’à sucer moi-même. Depuis l’âge de 14 ans, je ne m’en suis jamais lassé.
Or, depuis que je me suis senti vraiment « homme », par la magie de la vie en contact permanent avec le gland dont la sensation dans le slip, non seulement n’est pas dérangeante, mais se révèle si agréable, ce que ne soupçonnerait pas celui qui, non circoncis, tenterait de se décalotter en espérant le rester en permanence. Mais, fort heureusement, il y a quelques petites recettes utiles et subtiles pour y parvenir, et que je connais.
Je ne comprenais pas à cette époque. Evidemment, maintenant, après m’être documenté, avoir dialogué, je sais que je ne suis pas seul en ce cas, loin de là ! C’est aussi pourquoi je témoigne.
Et je témoigne surtout de ce qu’entre hommes, entre garçons, qui ont le même goût des pieds « mâles », mais aussi de la « bite » enrichie par les merveilleux effluves du sperme magique. Et ça, c’est super. Déjà qu’entre hommes, c’est bien, alors quand on y rajoute ce gentil et inoffensif fantasme, c’est le paradis !
Mon mail : [email protected]
Je répondrai à tout le monde, « entre hommes ».

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