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Manque de fer et anémie : quels sont les signes ?

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 22/01/2015 - 11h29
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Le manque de fer touche surtout les femmes en âge de procréer, en raison de la perte de sang liée aux règles.

Il peut également être lié à une alimentation carencée ou à des saignements d’origine digestive.

Les signes de manque de fer qui ne trompent pas ? Pâleur, fatigue, faiblesse...

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Du manque de fer à l’anémie

Le fer est un élément essentiel à notre santé. Il entre dans la composition de nombreuses protéines et enzymes de notre organisme, notamment l’hémoglobine, protéine utilisée par les globules rouges pour transporter l’oxygène. Ainsi, lorsque les réserves de fer sont insuffisantes, que l'on manque de fer, l'organisme finit par manquer d'hémoglobine et l’approvisionnement en oxygène de certains organes s’amoindrit. On parle alors d’anémie.
L’anémie est définie par l’Organisation Mondiale de la Santé comme une concentration d’hémoglobine inférieure à 13 g/dl chez l’homme et 12 g/dl chez la femme.

Le manque de fer : les femmes en ligne de mire

Le plus souvent, le manque de fer est lié à une mauvaise alimentation (en particulier dans les pays en voie de développement) et/ou à des règles abondantes qui font diminuer le nombre de globules rouges par perte de sang. Le manque de fer est aussi très fréquent chez les femmes enceintes. En effet, la grossesse augmente fortement les besoins en fer.

L'anémie est aussi fréquemment la conséquence de pertes sanguines d’origine digestive, minimes mais répétées, liées à la prise de certains médicaments comme l’aspirine ou les anti-inflammatoires. Elle peut aussi être liée à un ulcère, par ailleurs asymptomatique, ou un cancer digestif. Étant donné la présence importante de fer dans la viande rouge, les végétariens sont davantage sujets à ce type de carences. Néanmoins, le fer se retrouve aussi (mais en plus petite quantité) dans de nombreux aliments comme les céréales ou les légumes: il est donc possible d’équilibrer ses repas en ce sens. 

Initialement publié par Julie Luong, journaliste santé le 21/12/2012 - 08h57 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 22/01/2015 - 11h29

Docteur Vanhalewyn, coordinateur à la SSMG (Société Scientifique de Médecine Générale)

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