PUBLICITÉ

Antibiotiques : un peu, c’est mieux !

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 07/02/2017 - 14h37
-A +A

La lutte contre les infections qui résistent aux antibiotiques est une priorité aujourd’hui pour les pouvoirs publics. C’est bien normal : ces infections sont de plus en plus nombreuses et elles font des victimes.
Pour les contrer, nous devons lutter tous ensemble pour limiter la prescription d’antibiotiques.

PUB

La résistance aux antibiotiques, c’est maintenant

Les bactéries qui résistent à certains antibiotiques circulent déjà dans nos pays – selon une étude de l’an dernier, elles ont fait 25 000 victimes en Europe en un an. La résistance à un antibiotique n’est pas toujours mortelle – il est alors possible de tenter une autre molécule. Mais certaines bactéries sont à l’heure actuelle résistantes à tous les antibiotiques connus : si elles infectent un organisme, nous n’avons aucun moyen de lutter. Aux Etats-Unis, on a récemment vu une patiente décéder d’une telle bactérie.

Pourquoi en est-on arrivés là ?

On le sait, il y a un lien clair entre surconsommation d’antibiotiques et développement de bactéries résistantes à ces antibiotiques. En effet, toute bactérie qui est entrée en contact avec un antibiotique mais n’en est pas morte est susceptible de devenir résistante à ce produit. Si l’infection est ensuite transmise à une autre personne, celle-ci ne pourra pas être soignée avec le même médicament.

Mais il n’y a pas que les antibiotiques prescrits en médecine de ville qui sot en cause. Ceux que l’on utilise dans les hôpitaux, et ceux qui sont donnés aux animaux que nous mangeons ensuite, vont aussi favoriser le développement de résistances.

Initialement publié par Pierre Dewaele, journaliste médical et scientifique le 21/01/2003 - 00h00 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 07/02/2017 - 14h37
Notez cet article
PUBLICITÉ