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Les produits solaires ne sont pas sans dangers !

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 30/06/2017 - 12h03
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Qui dit produit solaire dit bronzer en toute sécurité. Pourtant, même si cela a de quoi surprendre, les produits solaires ne sont pas sans danger. Voici quelques points auxquels il faut faire attention.

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Point à surveiller 1 : les filtres chimiques

Les produits solaires peuvent contenir deux types de filtres UV : chimiques ou physiques. Plusieurs études ont révélé que certains filtres chimiques peuvent être absorbés par notre organisme et aboutir ainsi dans notre sang. D’autres irriteraient notre peau et perturberaient notre système hormonal. L’oxybenzone, l’octocrylène et l’avobenzone par exemple sont des filtres chimiques.

A l'inverse, les filtres minéraux comme l’oxyde de zinc et le dioxyde de titane restent à la surface de notre peau où ils « réfléchissent » les rayons du soleil. Résultat : nous devons nous enduire moins souvent de crème solaire. Les filtres physiques sont en outre généralement bien tolérés par la peau. Le mieux reste cependant de combiner les deux pour une protection optimale.

 

Point à surveiller 2 : les nanoparticules

L’inconvénient de ces filtres minéraux est qu’ils déposent un voile blanc sur la peau. Si ce n’est pas le cas, c’est que leur fabricant a recouru à la nanotechnologie : les particules d’oxyde de zinc et de dioxyde de titane ont été tellement miniaturisées qu’elles ne laissent plus de reflets blancs sur la peau. Toutefois, si on les inhale, elles peuvent endommager nos organes. Vous l’aurez deviné : mieux vaut ne pas utiliser de sprays solaires contenant des nanoparticules !

Point à surveiller 3 : le Sun Protection Factor (SPF)

Le Sun Protection Factor (SPF en abrégé) est une indication du degré de protection du produit solaire contre les rayons UVB, qui sont responsables des coups de soleil et, à long terme, peuvent provoquer entre autres le cancer de la peau comme le mélanome. En théorie, un SPF 30 par exemple protège votre peau trente fois plus longtemps avant qu’elle ne puisse être brûlée par le soleil. Mais ça, c’est la théorie…

L'indice de protection élevé pas toujours gage de sûreté !
Une étude (1) a montré que les produits à SPF élevé sont en réalité souvent mal utilisés. C’est ainsi que les amateurs de bronzage pensent par exemple qu’ils seront doublement bien protégés par un produit dont le facteur de protection est 100 par rapport à un produit au SPF 50… alors que la plus-value de la protection UVB est minime : soit respectivement 99 et 98% ! Conséquence : ils s’exposent plus longtemps au soleil et s’enduisent moins (souvent) de produit solaire. Selon cette même logique, ils se permettent alors d’oublier de temps à autre les autres mesures de protection contre le soleil comme se mettre régulièrement à l’ombre, porter un chapeau de soleil, etc.

Point à surveiller 4 : la protection UVA

L’indication « SPF » signifie qu’un produit solaire protège contre le rayonnement UVB mais ne concerne pas les rayons UVA. Alors que 95% de la lumière du soleil qui atteint la terre se compose précisément de rayons UVA ! Ce sont eux qui font vieillir notre peau et peuvent jouer un rôle dans le développement du cancer de la peau. Vérifiez dès lors que le produit solaire comporte bien le logo UVA (un cercle entourant les lettres «UVA»), qui indique que le produit a un facteur de protection UVA d’au moins un tiers du SPF, en conformité avec la recommandation de la Commission européenne.

Initialement publié par Emily Nazionale, journaliste santé le 15/07/2013 - 09h50 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 30/06/2017 - 12h03

Enviromental Working Group. EWG’s 2013 Sunscreen Guide. www.ewg.org/2013sunscreen. 26/06/2013 - Krause, M. Et al. (2012) Sunscreens : are they beneficial for health ? An overview of endocrine disrupting properties of UV-filters. In : International Journal of Andrology, vol. 35 (3), pp. 424-436 - (1) Autier, P. et al. (2000) Sunscreen use and increased duration of intentional sun exposure : Still a burning issue. In : International Journal of Cancer, vol. 121 (1), pp. 1-5.

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