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Les effets secondaires de la chimiothérapie

Mise à jour le 15/03/2010 - 01h00
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Les cellules cancéreuses se multiplient de façon anarchique, beaucoup plus rapidement que les cellules normales. Les traitements de chimiothérapie sont destinés à détruire les cellules tumorales en ciblant le moment vulnérable où elles se répliquent.

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Les principaux effets secondaires de la chimiothérapie

Les cellules cancéreuses se multiplient de façon anarchique, beaucoup plus rapidement que les cellules normales. Les traitements de chimiothérapie sont destinés à détruire les cellules tumorales en ciblant le moment vulnérable où elles se répliquent. Les traitements de chimiothérapie n’étant pas spécifiques des cellules cancéreuses, ils peuvent malheureusement détruire des cellules saines au moment de leur propre prolifération.

Cet inconvénient est à l’origine des principaux effets secondaires du traitement : plus un type de cellule se multiplie fréquem­ment, plus il sera sensible au médicament et constituera le siège des effets secondaires. C’est ce qui explique que la plupart de ces évènements indésirables concernent les cheveux (kératinocytes), les globules rouges, les globules blancs, les plaquettes ou l’estomac (cellules de la muqueuse gastrique).

Le profil d’effets secondaires est différent pour chaque molécule de chimiothérapie utilisée.

Les effets secondaires immédiats

Si la chimiothérapie est généralement bien tolérée, certains médicaments entraînent parfois des effets secondaires liés à l’administration elle-même. L’administration du traitement est faite sous surveillance : il est néanmoins recommandé aux patients de signaler toute brûlure, sensation de froid, douleur, gonflement ou rougeur au point d’injection, tout inconfort immédiat ou fièvre au moment ou immédiatement après la perfusion.

Les effets secondaires différés

La plupart des effets secondaires de la chimiothérapie se manifestent à distance du traitement. Les principaux effets indésirables sont détaillés dans les articles listés ci-dessus.

Chimiothérapie : la toxicité hématologique

Elle cor­res­pond à la destruction des cellules souches sanguines situées au sein de la moelle osseuse.

Elle peut concerner les globules rouges, les globules blancs et/ou les plaquettes. On parle alors respectivement d’anémie, de leucopénie ou de lymphopénie et de thrombopénie. Plusieurs de ces effets secon­daires peuvent coexister. Lorsque les trois types de cellules sont touchés, on parle d’aplasie médullaire. Chacune de ces manifestations comporte un risque pour le patient :

  • L’anémie (diminution du nombre de globules rouges et du taux d’hémoglobine) entraîne principalement une fatigue intense. Elle peut notamment survenir après un traitement à base de sels de platine. Un traitement par érythropoïétine (EPO) ou par transfusion sanguine est envisagé en cas d’anémie avérée.
  • La leucopénie (diminution du nombre des globules blancs ou leucocytes) réduit la résistance de l’organisme aux infections. Un traitement antibiotique est parfois administré de façon préventive. Dans certains cas, la prescription de facteurs de croissance leucocytaire peut être envisagée pour limiter cette baisse et les complications qui lui sont associées (injections sous-cutanées réalisables à domicile le ou les jours suivants la chimiothérapie).
  • La thrombopénie (diminution du nombre des plaquettes sanguines) augmente le risque d’hémorragies. Selon le seuil atteint, il peut s’agir d’évènements mineurs (ecchymoses, saignements de nez) ou majeurs (au niveau viscéral, méningé…). Elle est corrigée par des transfusions de plaquettes régulières.

Initialement publié le 01/09/2005 - 02h00 et mis à jour le 15/03/2010 - 01h00
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