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BPCO : bien inhaler son traitement bronchodilatateur est vital

Publié par Hélène Joubert journaliste scientifique le 06/04/2017 - 16h14
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Technique d’inhalation : le piège de l’habitude

Selon les résultats, entre 60 et 80% des personnes commettent au moins une erreur, indépendante du dispositif. Ces erreurs peuvent ne pas trop porter à conséquence, comme par exemple manquer d’expiration avant l’inhalation ou se passer de quelques secondes d’apnée après l’inhalation.

Autrement plus grave, d’autres erreurs peuvent affecter le dépôt pulmonaire. Il s’agit, par exemple, d’un défaut d’inspiration par la bouche à travers l’embout buccal, de souffler dans l’inhalateur de poudre sèche avant l’inhalation ou tout simplement d’inspirer par le nez.

Âge, sexe… aucun profil particulier des personnes susceptibles de faire des erreurs d’inhalation ne ressort. Certaines sont plus à risque de se tromper ; par exemple celles qui n’ont pas assisté à une démonstration d’utilisation, n’ont jamais lu la notice, ne prennent pas leur traitement de manière régulière et surtout n’utilisent pas leur système depuis longtemps.

Pr Mathieu Molimard : « Ça n’est pas parce qu’on a expliqué une fois à la personne comment se servir de son inhalateur qu’elle est à l’abri d’erreurs de manipulation. Vérifier régulièrement leur bon maniement est essentiel. Les personnes BPCO mais aussi asthmatiques devraient contrôler l’utilisation, inhalateur en main, avec leur médecin traitant, pneumologue, pharmacien ou kinésithérapeute au moins une fois par an ».

Dernier constat de l’étude, tout type de dispositif peut entraîner des erreurs.  Il n’y a pas de dispositif idéal ; quel que soit l’inhalateur, il est possible de commettre des erreurs graves qui mènent à l’hôpital. Chaque dispositif possède ses avantages et ses inconvénients. 

Publié par Hélène Joubert journaliste scientifique le 06/04/2017 - 16h14
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