L’annonce d’un cancer constitue un traumatisme pour le patient et ses proches.
En parler peut aider à accepter la maladie. Cette étape est essentielle : elle contribue à l’efficacité des traitements et facilite l’apprentissage des nouvelles habitudes qui leur sont consécutives.

Après un cancer de l'estomac : garder le moral
Ne pas perdre pied et éviter les baisses de moral contribuent à l’efficacité des traitements contre le cancer.
Pour s’impliquer pleinement dans sa prise en charge, il est précieux que le patient soit entouré de ses proches et du personnel soignant.
L’objectif est qu’il puisse exprimer ses inquiétudes et trouver des réponses à ses questions.
Plusieurs dispositifs extérieurs à la famille et à l’équipe soignante peuvent également aider le patient à accepter la maladie et devenir acteur de son combat :
- les psychologues ou psycho-oncologues sont présents au sein des services médicaux pour écouter et échanger avec les patients et leur entourage.
- les associations de patients sont très actives.
Il existe des permanences téléphoniques et des groupes d’échange permettant aux patients ou aux proches de dialoguer avec des personnes touchées directement ou indirectement par le cancer.
Après une gastrectomie
Il est tout à fait possible de vivre sans estomac ou avec seulement une partie de l’estomac. Cependant, l’ablation de tout ou partie de cet organe peut entraîner des troubles gastro-intestinaux.
- Dans le cas d’une gastrectomie partielle, le volume de l’estomac est plus petit. Les quantités d’aliments pouvant être ingérées sont donc moins importantes. En conséquence, le patient perd du poids durant les premiers mois, après lesquels il se stabilise. De plus, l’acidité gastrique peut remonter dans l’œsophage et provoquer un reflux gastro-œsophagien. S’il est gênant ou douloureux, un traitement spécifique peut être proposé.
- Dans le cas d’une gastrectomie totale, les aliments passent dans l’intestin sans avoir été totalement transformés par les sucs gastriques. Cela peut entraîner une lourdeur, des diarrhées, des douleurs abdominales ou encore des vertiges ou des palpitations. Manger en position semi-allongée peut atténuer ces manifestations.
L’équipe médicale apporte tous les renseignements utiles pour que le patient sache comment adapter ses habitudes alimentaires et son hygiène de vie.
- D’une manière générale, il faut manger lentement en mastiquant suffisamment. Le volume de chaque repas doit être réduit, et compensé par un plus grand nombre de repas ou d’encas afin de limiter la perte en poids. Au total, 6 à 8 prises alimentaires quotidiennes sont recommandées.
- Il est préférable de boire en dehors des repas ; en effet, boire pendant les repas peut entraîner une sensation de satiété plus rapide et limiter les quantités de nourriture consommées. Par ailleurs, il faut éviter les repas trop épicés ou trop gras, plus difficiles à digérer.
- Si des carences sont suspectées, les médecins recommanderont une adaptation de l’alimentation et/ou une supplémentation en nutriments (minéraux, vitamines…). Par ailleurs, dans tous les cas, les patients ayant subi une gastrectomie totale sont supplémentés en vitamine B12 afin de prévenir la diminution du nombre de globules rouges produits.
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