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Les verrues ano-génitales: une MST en pleine croissance

Publié par C. De Kock, journaliste santé le 08/06/2004 - 00h00
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Le nombre de cas de verrues ano-génitales a augmenté de facon inquiétante ces dernières années. C'est actuellement la plus répandue des maladies sexuellement transmissible (MST).

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1% de la population sexuellement active est porteur de cette maladie virale que sont les verrues ano-génitales. Il y aurait en Belgique près de 50.000 personnes contaminées. Moins de la moitié des patients suivent réellement un traitement. En cause: une méconnaissance de la maladie et la honte de devoir en parler avec son médecin traitant. Pourtant, des traitements existent.

Le papillomavirus humain (HPV)

Il existe pas moins de 100 types différents d'HPV dont la plupart sont bénins. 90% des verrues ano-génitales - aussi appelées condylomes ou crêtes-de-coq - sont provoquées par 2 types d'HPV, le HPV 6 et le HPV 11. Environ 30 types de HPV se transmettent par contact sexuel, dont certains sont loin d'être bénins puisqu'ils peuvent être à l'origine d'un cancer du col de l'utérus et d'autres cancers génitaux. Les types de HPV provoquant des verrues ano-génitales sont des variantes moins dangereuses et non cancéreuses. La contamination est pratiquement toujours due à un rapport sexuel avec une personne atteinte et comme dans le cas des autres MST, le risque de contamination augmente avec le nombre de partenaires sexuels.

Les symptômes

De petites excroissances cutanées isolées ou en groupe apparaissent au niveau des organes génitaux et/ou de la région anale après quelques semaines, quelques mois, voire des années après l'infection par le virus. Les verrues ano-génitales peuvent passer inapercues pendant une période plus ou moins longue. En effet, elles ne sont pas visibles lors de la première phase de contamination. Elles sont minuscules et prennent la couleur de la peau ou sont confondues avec d'autres types d'excroissances. Elles sont généralement indolores. Parfois, des chatouillements, une légère douleur et des saignements peuvent survenir, mais c'est extrêmement rare. Le diagnostic n'est souvent posé que lors d'un examen médical.

Publié par C. De Kock, journaliste santé le 08/06/2004 - 00h00 Source : communiqué de presse 3M Imiquimod sur les verrues ano-génitales.
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