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Thyroïde : faites le point sur la glande thyroïde

Mise à jour par Isabelle Eustache le 18/01/2011 - 12h54
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Les dérèglements de la thyroïde sont des troubles fréquents. Face à certains symptômes, il faut y penser et vérifier l’hypothèse d’une hyperthyroïdie ou hypothyroïdie en réalisant un dosage sanguin des hormones thyroïdiennes.

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La frilosité ou le fait ne pas supporter le froid est associé à une :

L’hypothyroïdie

L’hyperthyroïdie

La frilosité est un symptôme typique de l’hypothyroïdie. L’organisme fonctionnant comme au ralenti, il peine à maintenir une température corporelle suffisante. Résultat, on devient plus frileux.

 

L’hypothyroïdie peut se traduire par :

De la fatigue et un manque d’entrain.

De l’irritabilité et des crises d’angoisse.

En cas d’hyperthyroïdie, les symptômes les plus typiques sont : perte de poids, fonte musculaire, accélération du transit intestinale avec diarrhées, irritabilité, accélération du rythme cardiaque, tremblements des mains, troubles du sommeil, transpiration abondante, etc.

Inversement, l’hypothyroïdie se traduit par : prise de poids, fatigue, constipation, lenteur intellectuelle, ralentissement cardiaque, cheveux et ongles cassants, frilosité, etc.

 

L’hypothyroïdie provoque :

Un ralentissement de toutes les fonctions de l’organisme.

Une accélération des fonctions de l’organisme.

Avec l’hyperthyroïdie, toutes les fonctions de l’organisme s’accélèrent, tandis qu’en cas d’hypothyroïdie, tout se ralentit.

 

Le goitre désigne :

Un épaississement de la glande thyroïde.

Un double menton.

Le terme de goitre correspond à une augmentation du volume de la glande thyroïde, qui peut affecter l’ensemble de l’organe (goitre diffus) ou seulement une zone limitée de la glande, on parle alors de goitre nodulaire.

 

La prise de poids fait partie des symptômes de :

L’hypothyroïdie.

L’hyperthyroïdie.

L’accélération des fonctions de l’organisme se traduit par une perte de poids. Inversement, en cas d’hypothyroïdie, l’organisme est comme au ralenti, ce qui aboutit à une prise de poids, sans que l’on mange plus pour autant. 

 

La glande thyroïde se situe :

A l’arrière du cerveau.

A la base du cou.

Située à la base du cou et plaquée sur la trachée, la glande thyroïde se compose de deux lobes lui donnant la forme d’un papillon. Mesurant environ 5 cm de haut et 2 cm de large, elle pèse une vingtaine de grammes et n’est normalement ni visible ni palpable.

 

Quel élément est nécessaire à la fabrication des hormones thyroïdiennes ?

Le calcium.
De l'iode.

L'iode est un oligo-élément indispensable à la fabrication des hormones thyroïdiennes. C’est pourquoi nous devons absorber grâce à notre alimentation une juste dose d’iode (ni trop, ni pas assez). C’est aussi pourquoi certains médicaments contenant de l’iode peuvent être à l’origine d’un dysfonctionnement thyroïdien.

 

Tous les nodules de la thyroïde sont cancéreux.

Faux.

Les nodules de la thyroïde sont dits « chauds » ou « froids » selon qu’ils fixent fortement ou non l’iode radioactif. Ils peuvent être bénins ou cancéreux, ce qui conditionne la décision de les ôter chirurgicalement ou de mettre en place un simple suivi. On peut retenir que les nodules chauds sont rarement cancéreux, tandis que les nodules froids sont plus souvent cancéreux : environ 10% des nodules froids.

 

Le traitement de l’hypothyroïdie est :

Médicamenteux.

Chirurgical.

En cas d’hypothyroïdie, on compense le manque d’hormones thyroïdiennes à l’aide d’un traitement hormonal substitutif. On prescrit généralement de la L-T4 (Lévothyroxine), à prendre quotidiennement et à vie.

 

Le tabac augmente le risque de troubles de la thyroïde.

Vrai.

Le tabagisme bloque la captation de l’iode par la glande thyroïde et empêche ainsi son bon fonctionnement. Les fumeurs présentent donc un risque d’hypothyroïdie mais aussi à l’inverse d’hyperthyroïdie… Enfin, le tabac réduit l’efficacité des traitements des maladies thyroïdiennes.

 

La thyroïdite d’Hashimoto entraîne une :

Hypothyroïdie.

Hyperthyroïdie.

Dans la thyroïdite d’Hashimoto, l’organisme produit des auto-anticorps antithyroïdiens, lesquels attaquent la glande thyroïde, ce qui aboutit à une inflammation de cette glande à l’origine d’une hypothyroïdie.

Initialement publié par Isabelle Eustache le 18/01/2011 - 12h54 et mis à jour par Isabelle Eustache le 18/01/2011 - 12h54
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