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Syndrome des ovaires polykystiques

Mise à jour par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 12/03/2013 - 10h53
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Le syndrome des ovaires polykystiques s'accompagne de risques cardiovasculaires

Mais le syndrome des ovaires polykystiques a également pour effet une insulinorésistance, expliquant de nombreux facteurs associés, comme un surpoids, un diabète, une hypertension et des maladies cardiovasculaires.

C'est ainsi que 50 à 70% des femmes atteintes d'un syndrome des ovaires polykystiques présentent un excès de poids les exposant aux conséquences d'un syndrome métabolique (multiplication des facteurs de risque cardiovasculaire : obésité abdominale, diabète, hypertension, cholestérol…). Notons bien que l'obésité n'est pas une cause mais plutôt la conséquence de l'insulinorésistance.

Quelle est la prise en charge du syndrome des ovaires polykystiques?

En cas d'excès de poids, une prise en charge diététique s'impose afin de diminuer l'insulinorésistance, avec incitation à l'activité physique.

En cas d'hirsutisme, d'acné et de règles irrégulières, des traitements visant à freiner la production hormonale des ovaires sont prescrits (pilule contraceptive, acétate de cyprotérone).

En cas de désir de grossesse, la prise en charge doit être effectuée au cas par cas car elle dépend de la fréquence des règles, de l'âge de la patiente, de l'état des ovaires, etc.

Initialement publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 26/08/2008 - 00h00 et mis à jour par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 12/03/2013 - 10h53

Le Quotidien du médecin, FMC, 31 mars 2008.

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