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Le sport au secours de Parkinson

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 16/04/2013 - 13h59
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Pendant longtemps, on a cru que sport et Parkinson ne faisaient pas bon ménage.

Les médecins avaient plutôt tendance à mettre leurs patients en garde contre toute fatigue inutile.

Aujourd'hui, les personnes atteintes de la maladie de Parkinson sont désormais encouragées à faire autant de sport que possible.

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La danse, un exercice approprié contre Parkinson


L'exercice physique fait aujourd'hui pleinement partie des tactiques à mettre en place pour mieux vivre avec la maladie de Parkinson. La danse a notamment été étudiée par différents chercheurs pour son action positive sur la maladie...

Ainsi, des chercheurs de l'Ecole de médecine de l'Université de Washington sont parvenus à démontrer la supériorité des cours de tango sur les soins classiques de kinésithérapie dans la lutte contre la maladie de Parkinson, du moins lorsqu'il s'agit d'améliorer la mobilité et l'équilibre des patients (1).

Une autre équipe de l'Institut neurobiologique de La Jolla en Californie s'est intéressée elle aussi à la relation fine entre la musique et le mouvement. Les scientifiques ont observé que la danse n'exigeait pas une intégration élaborée du geste dans les sphères corticales. Danser reste ainsi uen activité accessible à des personnes atteintes de maladies dégénératives graves comme dans les stades ultimes du Parkinson (2).

Musique et à danse pourraient ainsi permettre de lutter contre la maladie de Parkinson!
Même si l'explication neurologique demeure assez nébuleuse, le simple fait d'être dans une démarche active face à la progression de sa maladie participe indéniablement à se sentir mieux.

 

Le sport permet de lutter contre la maladie de Parkinson


Enfin, on ne peut aborder la relation entre sport et maladie de Parkinson sans dire un mot de cette recherche menée à l'Université de Harvard (Boston) qui consistait à récolter un maximum d'informations précises sur le mode de vie et notamment sur la pratique du sport d'une large population de 150.000 hommes et femmes de plus de 50 ans et suivre ensuite leur état de santé pendant 14 ans.

Si le nombre de personne atteintes de la maladie de Parkinson s'est révélé conforme aux prévisions, on s'est aperçu qu'une activité physique régulière depuis l'enfance réduisait considérablement le risque de développer la maladie de Parkinson. "Cette découverte est prometteuse" confie le professeur Ascherio, responsable de l'étude. "Mais il n'est pas à exclure qu'un autre facteur soit impliqué".

A la lumière des dernières études et de la pratique, l'exercice physique régulier et quotidien est donc désormais incontournable pour accompagner la maladie de Parkinson. D'ailleurs l'Association suisse de la maladie de Parkinson considère que c'est une des mesures les plus importantes du "traitement à long terme" et recommande aux malades de pratiquer chaque jour (voire plusieurs fois par jour), des activités telles que des promenades régulières, de la gymnastique, des montées d'escaliers... D'après l'association, ces exercices améliorent la mobilité, la circulation et l'élasticité de la peau et préviennent les contractures articulaires et musculaires tout en procurant plus de bien-être psychologique.


Initialement publié par Gilles Goetghebuer, avec l'aide de Pauline Baumer le 04/05/2009 - 00h00 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 16/04/2013 - 13h59

Association suisse de la maladie de Parkinson.

(1) Hackney & Kantorovitch, Neurologic Physical Therapy 2007 Dec; 31(4):173-9.
(2) AD Patel, 10th International Conference on Music Perception and Cognition, 08/2008.
(3) Thacker, E.L. et al., Mov Disord. 2008 January; 23(1): 69–74. doi:  10.1002/mds.21772.

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guyarcher

Bonjour
je suis bien d'accord sur le sport et les activités physiques, atteint depuis 11 ans de PK mais avec un handicap du membre inférieur gauche, beaucoup de sport m'est impossible. J'en ai trouvé un depuis 9 mois que je pratique en loisir pour éviter tout stress inutile, et ce dernier est le tir à l'arc, certains clubs peuvent même accueillir des handicapés moteurs mais revenons au PK et tant que les tremblements ne sont pas trop important, moi je dirais personnellement pendant toute la durée de la lune de miel et voire plus. Ce sport ou loisir suivant le fréquentation que l'on en fait est pour moi et mon PK une source de bien être qui m'apporte équilibre, concentration, dextérité, une remise en question et tous cela mis ensemble m'apporte une grande confiance en moi, mais je pense et c'est ce que j'ai fais en accord avec mon neurologue, nous avons eu un entretien, et ma foi au vu de mon bien être et que mes tremblements sont encore très contrôlables avec ma médication, il me laisse continuer dans cette aventure, maintenant dans ce loisir, il existe des arcs avec des forces différentes adapté à chacun et chacune (fort, moins fort et léger), voilà j'espère que j'aurais pu donné un avis pour un loisir qui en hiver se pratique en salle et à partir du printemps en extérieur, si vous voulez des renseignements, je peux vous communiquer d'autres informations mais surtout agissez avec l'accord préalable de votre neurologue car c'est un sport, loisir dangereux.
Amitiés à tous et toutes et soyons forts face à notre maladie, et nous souhaitons de rapide progrès quand aux nouveaux médicaments.

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