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Soleil ou pas, pas de ski sans lunettes

Publié par Isabelle Eustache, adapté par C. De Kock, journaliste santé le 02/03/2004 - 00h00
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Ophtalmie des neiges et kérato-conjonctivite aux UV peuvent gâcher vos vacances aux sports d'hiver. La prévention est simple, ne vous séparez jamais de vos lunettes de soleil, même par temps couvert.

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Fortement réfléchis par la neige (au même titre que l'eau, le sable, les lampes à bronzer et les soudures à l'arc électrique), les UV représentent un danger pour les yeux. En l'absence de port de lunettes teintées de qualité protégeant des UV, deux types d'affections surviennent fréquemment:

Ophtalmie des neiges

Elle correspond à une érosion de l'épithélium de la cornée. Très douloureuse et au démarrage brutal, elle survient plusieurs heures après l'exposition des yeux au soleil, souvent la nuit et au retour d'un week-end au ski sans port de lunettes solaires. L'ophtalmie des neiges se reconnaît facilement lors du diagnostic à un larmoiement, une photophobie (gêne à la lumière), un blépharospasme (contractions involontaires des muscles des paupières) et la sensation d'avoir un corps étranger dans les yeux. Que le week-end en montagne soit ensoleillé ou non, le risque persiste car les UV traversent facilement le filtre des nuages. Heureusement, la guérison est le plus souvent sans séquelle en 48 heures environ.

Kérato-conjonctivite aux UV

Les lésions oculaires atteignent simultanément la cornée et la conjonctive. En respectant le repos dans un endroit à l'abri de la lumière et en évitant les mouvements oculaires, les symptômes peuvent diminuer en 24-48 heures. On recourt à une pommade calmante cicatrisante et à un collyre ou à une pommade antibiotique afin d'éviter toute surinfection.

Dans tous les cas, ces affections peuvent être prévenues grâce à des lunettes teintées d'indice 3, voire 4, pour la haute montagne (il faut savoir qu'avec un indice 4, la conduite automobile est interdite). Les lunettes en forme de masque sont idéales, car elles offrent en outre une très bonne protection latérale. A défaut, préférez toujours les modèles les plus enveloppants.

Publié par Isabelle Eustache, adapté par C. De Kock, journaliste santé le 02/03/2004 - 00h00 FMC, Le Quotidien du Médecin, n°7460, 21 janvier 2004.
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