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Sexe, les rendez-vous manqués !

Publié par Patricia Riveccio le 22/07/2003 - 00h00
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L'importance du partenaire

Selon une enquête Louis Harris réalisée pour le laboratoire Pfizer, une femme sur quatre a déjà été confrontée à des troubles de l'érection au cours de sa vie sexuelle. Rien de tragique pour elles, même si faire face aux troubles de l'érection de leur conjoint n'est pas toujours chose facile. Elles adoptent en grande majorité une attitude positive : 92% rassurent leur partenaire, 78% s'efforcent de le stimuler, 60% l'incitent à continuer autrement (3). Si elles réagissent en fonction de leur personnalité et de la qualité relationnelle du couple, les femmes sont nombreuses à pousser leur homme vers le cabinet médical ou à prendre rendez-vous soit avec un médecin, soit avec un sexologue pour évoquer le problème. Elles ont raison : il faut traiter le dysfonctionnement érectile le plus vite possible. Plus le temps passe, plus on aura du mal à faire repartir certains muscles au sein de la verge et la stimulation en sera plus difficile. Comme le signale le Dr Pierre Costa (4), " Use it or loose it " ! Jusqu'au jour ou l'impuissance sera une maladie du passé…

Vrai ou Faux

Les hypertendus sont plus touchés par les problèmes d'érection Vrai. Sur les 10 millions de Francais concernés par l'hypertension, 1 sur 7 souffre de troubles de l'érection à cause de l'hypertension elle-même ou à cause des médicaments prescrits. Si ces problèmes perdurent, il faut en parler à son médecin.A l'âge mûr, la vie sexuelle est peu importante Faux. L'intérêt pour le sexe n'a pas d'âge. Une enquête francaise a montré que 86 % des hommes et 64 % des femmes de 50 à 69 ans ont eu au moins un rapport sexuel au cours du dernier mois et que 23 % et 11 % en ont eu au moins dix. Pour les personnes vivant en couple, 78 % des femmes et 90 % des hommes ont déclaré avoir eu un rapport ou plus dans le dernier mois.On peut dépister l'origine organique des troubles de l'érection Vrai. Un bilan minimum est conseillé à un homme qui souffre d'une érection défaillante. Il sera commandé principalement par le résultat de l'interrogatoire et de son examen clinique. En dehors du bilan général de santé et du bilan endocrinien, il faut examiner l'état des vaisseaux.

Publié par Patricia Riveccio le 22/07/2003 - 00h00 (1) Centre hospitalier Universitaire de Bicêtre, Service d'Urologie. (2) Andrologue et directeur du centre d'andrologie de l'hôpital Cochin, à Paris. (3) Enquête Louis Harris pour le Laboratoire Pfizer (2001). (4) Hôpital Gaston Doumergue, Service d'urologie, Nîmes.
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