Une nette diminution de la qualité de vie et des dépenses importantes en matière de soins de santé, telles sont les conséquences des chutes à un âge avancé. Sans compter qu'elles se soldent souvent par une fracture de la hanche.

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, 1,7 million de personnes se sont fracturé la hanche en 1990 et elles devraient être plus de 6 millions d'ici 2050 en raison de l'augmentation de l'espérance de vie et de l'accroissement de la population mondiale. Seuls des programmes de prévention des chutes réellement efficaces pourront inverser la tendance.
Les chutes coûtent très cher à la société
Outre la souffrance physique et psychique des seniors qui en sont victimes, les chutes constituent aussi une lourde charge financière pour la société. Les personnes âgées qui se fracturent la hanche coûtent chaque année plus de 27 millions d' à l'assurance maladie en Belgique. Et ces coûts ne feront qu'augmenter en raison du vieillissement toujours plus accentué de la population.
La prévention est possible
Les conséquences d'une chute sont généralement catastrophiques pour de nombreux seniors: perte d'autonomie, isolement, invalidité, et même décès. Rien qu'en Flandre, en 1996, 257 hommes et 444 femmes de plus de 65 ans sont décédés des suites d'une chute. Les chutes ne sont toutefois pas la conséquence inévitable de la vieillesse. Il convient aussi d'attirer l'attention des médecins sur les affections qui comportent un risque de chute, comme la diminution de l'acuité visuelle, la prise conjointe de plusieurs médicaments, les troubles de l'équilibre, etc. De nombreuses études scientifiques indiquent que les facteurs qui provoquent la chute peuvent être détectés et évités. Les chutes seraient dès lors prévisibles jusqu'à un certain point.