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Sécheresse oculaire : 1 personne sur 7

Publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 03/07/2007 - 00h00
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On estime à 9 millions le nombre de Français atteints de sécheresse oculaire ou syndrome des yeux secs. Or si le manque de larmes provoque un inconfort, cette pathologie induit aussi un risque d'abîmer les yeux et d'altérer les capacités visuelles.

Les collyres ou les larmes artificielles apportent un soulagement, mais il faut également regarder du côté de notre mode de vie… et notamment de notre alimentation !

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Un Français sur sept atteint de sécheresse oculaire

Une personne sur sept souffre de sécheresse et d'irritation oculaire et le nombre de sujets atteints augmente.

Pourquoi une telle progression ? Il suffit de lister les causes du syndrome des yeux secs :

  • Vieillissement de la population. Le vieillissement altère le fonctionnement des glandes lacrymales.
  • La pollution, les allergies, les conjonctivites, le tabagisme, la climatisation, etc., tous ces facteurs fragilisent et sont responsables de la rupture du film lacrymal qui protège nos yeux.
  • Le travail sur écran d'ordinateur. Cette activité diminue la fréquence du clignement et augmente la sécheresse oculaire.
  • Les maladies auto-immunes. Elles sont fréquemment à l'origine de troubles lacrymaux, comme c'est le cas avec la maladie de Gougerot-Sjogren.
  • Le port de lentilles de contact au long cours.
  • La prise de médicaments.
  • Une alimentation de moins en moins variée.

Quand le film lacrymal devient inefficace... la sécheresse oculaire s'installe

Le syndrome des yeux secs est dû à une anomalie de la composition des larmes ou à une insuffisance de production des glandes lacrymales (qui fabriquent les larmes).

Le film lacrymal qui recouvre, protège et humidifie les yeux est composé de trois couches :

1. La plus externe est une couche lipidique qui diminue l'évaporation naturelle des larmes et protège des agressions extérieures (poussières, allergènes…).

2. La couche aqueuse ensuite, hydrate et lave la surface oculaire, gomme les défauts de cette surface oculaire et lubrifie les paupières.

3. La couche protéique enfin, est impliquée dans la cicatrisation de la surface cornéenne et la protection contre les agents infectieux.

Publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 03/07/2007 - 00h00

Mayo Foundation for Medical Education and Research (Ed). Diseases & Conditions – Dry eyes, MayoClinic.com ; Syndicat national des ophtalmologistes de France, www.snof.org.

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