PUBLICITÉ

Santé mentale: ai-je besoin d'un psy?

Publié par Marion Garteiser, journaliste santé le 04/01/2010 - 00h00
-A +A

En matière de santé mentale, face à la souffrance psychique, il peut arriver de se poser la question cruciale: "Suis-je devenue folle?" Comment y répondre?

PUB

Souffrance psychologique: Tous dans le même bateau


Nous passons tous par des périodes de mal-être psychique. Et c'est normal! La tristesse peut être la conséquence attendue d'un deuil, l'angoisse avant un examen est logique et nous pousse d'ailleurs à réviser...Une insomnie temporaire face à des conflits de couple n'est pas inquiétante, pour peu qu'elle ne s'éternise pas. S'ils sont désagréables, ces symptômes constituent des réactions normales de notre organisme face à des situations inhabituelles et vécues comme potentiellement dangereuses. Ces symptômes sortent du cadre normal, soit quand ils apparaissent dans des situations parfaitement banales, soit lorsqu'ils se prolongent dans le temps. Ainsi, une anxiété intense est normale face à une maladie grave, mais pas face à une araignée. Vous pouvez paniquer lors du braquage d'une banque, mais pas si vous êtes coincée dans la file d'un grand magasin.

Pas seulement l'insomnie


Ne pas fermer l'oeil de la nuit parce qu'une grosse réunion s'annonce le lendemain ou suite à une dispute avec les enfants est un message de notre cerveau: "Quelque chose ne va pas, il faut trouver une solution". N'en faites pas un drame, donc, mais ne minimisez pas l'insomnie. Le sommeil est une fonction vitale, nous ne pouvons pas nous en passer. "Les signaux d'alerte, comme l'insomnie, sont utiles, explique le Dr Serge Zombek, chef du service médico-psychologique du CHU St Pierre à Bruxelles. Ils nous apprennent que nos mécanismes d'adaptation habituels ne sont plus suffisants". L'insomnie accompagne souvent d'autres alertes: manque d'envie, découragement, tristesse... Bref, elle peut être le signe d'une dépression. Dans ce cas, inutile de traiter l'insomnie par somnifère, c'est la cause qu'il faut traiter: la dépression. Psychiatres et psychologues offriront des solutions médicamenteuses et psychothérapeutiques qui viennent à bout de l'insomnie rebelle.

Publié par Marion Garteiser, journaliste santé le 04/01/2010 - 00h00
Notez cet article
Vous devez être connecté à votre compte E-Santé afin de laisser un commentaire
PUBLICITÉ