Blog : " Le blog de la Rédaction "
Un naturopathe extra, trouvé sur internet… Un guérisseur conseillé par l’amie de la voisine d’une amie… Une technique de jeûne qui permet de diminuer les symptômes de pratiquement toutes les maladies…
Toutes ces méthodes pourraient être bonnes, mais elles pourraient aussi être une porte ouverte vers une secte.
Comment faire la différence ?

Pourquoi les sectes sont-elles actives dans le domaine de la santé ?
En matière de santé, nous savons tous que la médecine n’a pas toutes les réponses. Quand la douleur ou d’autres symptômes désagréables aux traitements, il est souvent tentant de se tourner vers des thérapies alternatives. C'est une démarche logique, qui peut même être salutaire.
Mais elle présente un danger : celui des dérives sectaires.
En effet, promettre une guérison est très efficace pour attirer des patients déçus ou angoissés, qui seront alors susceptibles de se laisser manipuler.
Ceci ne signifie évidemment pas que tous les traitements alternatifs soient dispensés par des gourous, mais simplement que dès que l’on quitte les sentiers battus, la vigilance doit être de mise. C’est pourquoi le Centre d’information et d’avis sur les organisations sectaires nuisibles, organisme officiel lié au Service public fédéral Justice, a publié en annexe de son dernier rapport une brochure concernant les dérives sectaires dans le domaine de la santé.
Les sectes sont très mauvaises pour la santé
Le problème, c’est qu’en réalité les sectes mettent souvent la santé de leurs adhérents en danger. Le CIAOSN cite notamment :
- Des régimes déséquilibrés, qui rendent les personnes plus faibles te donc plus vulnérables et faciles à manipuler.
- Le manque de sommeil.
- L’absence des soins médicaux qui, eux, seraient efficaces, y compris souvent les vaccinations ou les transfusions sanguines.
Inutile de dire que ces mauvaises pratiques sont d’autant plus dangereuses pour des personnes déjà malades. Et pire encore quand elles concernent des enfants en bas âge ou des personnes âgées.
Attention, les psychothérapies peuvent aussi faire l’objet de dérives sectaires.
Les « thérapeutes » profitent alors de la détresse de leurs patients pour satisfaire leurs propres besoins, qu’ils soient financiers, affectifs ou autres…