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La Rilatine® est-elle devenue trop automatique ?

Mise à jour par Lauranne Garitte, Journaliste santé le 20/05/2016 - 16h06
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De quel traitement non-médicamenteux parlez-vous ?

D’une approche pédagogique et thérapeutique, au sens large. La Rilatine® doit venir en deuxième temps, quand les mesures pédagogiques, éducatives et de soutien ont été prises. Il faut commencer par une aide psycho-éducative pour les parents, via des outils comportementaux comme les rituels, les exigences simples et claires, l’encouragement, avec rigueur et cohérence. Ensuite, il faut instaurer des stratégies d’apprentissage adaptées avec les enseignants, en associant, si nécessaire, de la psychomotricité ou de la logopédie, s’il y a des problèmes spécifiques d’apprentissage.

Une fois que ces mesures sont prises, que recommandez-vous ?

Après cela, si nécessaire, je propose de traiter le patient une semaine avec un placebo, puis, la semaine suivante avec de la Rilatine®, afin d’évaluer son efficacité. Le méthylphénidate a une durée d’action de quelques heures seulement, ce qui permet de juger rapidement de son effet. Si les parents et enseignants notent une différence significative entre les deux semaines, j’envisage de poursuivre ce traitement médicamenteux, mais uniquement les jours où l’enfant est scolarisé. Donc pas pendant les vacances ou les week-ends.

Et la Rilatine® ne fonctionne pas à tous les coups. Environ 75% des enfants qui souffriraient d’un TDA/H dit « avéré » bénéficient de l’effet positif de la Rilatine. Les autres ne voient pas d’amélioration.

Initialement publié par Lauranne Garitte, Journaliste santé le 25/04/2016 - 17h14 et mis à jour par Lauranne Garitte, Journaliste santé le 20/05/2016 - 16h06
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