Rien qu'en Belgique, l'accident vasculaire cérébral fait 19.000 nouvelles victimes par an. Ses conséquences sont souvent dramatiques. La campagne "Reconnaître à temps les symptômes d'un AVC" entend remédier à cette situation. En effet, une prise en charge rapide en cas d'AVC signifie un monde de différence par après.

Paralysie et incontinence après un AVC
Les conséquences d'un AVC ou accident vasculaire cérébral sont énormes. Des 19.000 victimes annuelles belges, 9.000 décèdent dans les douze mois. L'AVC est l'une des trois causes principales de mortalité en Belgique et en Europe. 6.000 patients en gardent une invalidité permanente. Il s'agit généralement d'une paralysie, d'une incontinence, de troubles de la mémoire, d'une perte de la vue et d'une difficulté à accomplir certains mouvements. Mais l'AVC s'accompagne aussi d'une labilité émotionnelle, d'une perte de dignité, d'une fatigue constante, d'une frustration et d'une diminution de l'intérêt. Un patient sur deux subira de nouveau un AVC dans les cinq ans.
L'hypertension est un facteur de risque d'AVC
Malheureusement, les Belges ignorent encore presque tout de l'AVC. Une enquête a montré que 40% des Belges ne connaissent aucun des facteurs de risque de l'AVC, ou nomment un facteur qui ne constitue pas un risque. Les facteurs connus sont, par exemple, un âge avancé, le sexe masculin, des dispositions familiales, de l'hypertension et un taux de cholestérol élevé, une maladie cardiaque, le diabète, le tabagisme et l'alcoolisme, le surpoids et les hormones.
Par ailleurs, 31% de la population ne peut nommer aucun symptôme. Pourtant, une reconnaissance à temps des symptômes de l'AVC et une prise en charge adéquate quand il survient sont d'une importance vitale. Quand le traitement est initié dans les trois heures, les chances de guérison sont nettement plus grandes.