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Quand prendre la décision de se séparer ?

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 22/09/2017 - 09h27
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Un couple sur 2 ou 3 divorce, sans compter les séparations des couples cohabitants légaux ou en union libre. Parfois une séparation est une bonne chose, mais elle reste un changement majeur dans la vie. 

Alors, comment savoir si l’on prend une bonne décision ?

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La séparation quand on est en danger physique

Un conjoint agressif, violent qui vous maltraite de manière chronique, c’est une raison incontestable de prendre la décision de se séparer.

Et pourtant, ce n’est pas toujours si simple.

La séparation quand on est en danger psychique

Le danger psychique est souvent associé au danger physique, même s’il peut aussi être seul présent. Les personnes qui souffrent de violences physiques et psychiques disent unanimement que le plus difficile, ce sont les violences psychiques. « Les coups, ça s’oublie, les paroles, jamais ».

La violence psychique est très destructrice.

Un conjoint pervers narcissique, manipulateur, vous ridiculise, vous fait vivre des humiliations, des insultes, des colères, des petites remarques vexantes répétées, en privé ou en public… Puis, quand il sent que vous vous éloignez, il prétend vous aimer passionnément afin de vous faire revenir vers lui. Et il reproduit en boucle ces comportements.

Quand une personne réussit à prendre suffisamment de distance pour repérer ce cercle vicieux, elle peut s’en extraire par une séparation.

Cette décision est souvent très difficile à prendre, car la personne cible de ce comportement toxique, qu’elle soit homme ou femme, a tendance à se sentir très dépressive, donc à manquer d’énergie pour envisager une séparation en pratique. Le soutien de l’entourage, de la famille, peut être déterminant pour aider quelqu’un à se sauver de cette situation toxique.

La séparation peut être, dans d’autres cas encore, une question de survie psychique. Lorsque, par exemple, une personne se dit : « ma relation avec mon conjoint, ce n’est pas de l’amour c’est de la possession. Je me sens être sa chose. » Ou dans le cas de jalousies pathologiques extrêmes.

Initialement publié par Dr Catherine Solano le 24/09/2012 - 14h59 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 22/09/2017 - 09h27
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