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Purpura : taches rouges sur la peau, que se passe-t-il ?

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 25/01/2018 - 13h00
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On ne parle que rarement du purpura.

Ce n’est pas une maladie mais un symptôme qui peut être causé par différentes affections.

Comment reconnaître le purpura ? 
Quelles sont les causes possibles ? 
Comment y réagir ?

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Purpura : que se passe-t-il ?

Reconnaître le purpura
Le purpura est caractérisé par des taches rouges qui apparaissent sur la peau. Elles peuvent être petites, de l'ordre de quelques millimètres, on parle alors de pétéchies, ou plus grandes - des ecchymoses- ou encore se présenter sous la forme de traits que l’on appelle vibices.

Le purpura se distingue de toutes les autres affections de la peau par le fait que le rouge ne disparaît pas quand on appuie sur la peau, avec un verre par exemple.

Que se passe-t-il ?
Ce rouge, c’est tout simplement du sang qui se répand à l’intérieur de la peau.

  • Soit parce que les vaisseaux qui parcourent la peau sont abîmés et laissent passer le sang.
     
  • Soit parce que les globules rouges s’extravasent hors des vaisseaux sanguins (c’est-à-dire qu’ils sortent par les parois). 
    C'est généralement lié à un manque de plaquettes.

Quelles causes pour le purpura ?

  • Quand le purpura est lié à des vaisseaux fragilisés
    Parfois, les taches rouges apparaissent après un traumatisme – choc, écrasement, etc. 
    Le vieillissement naturel des vaisseaux peut entrainer un purpura, souvent sur les avant-bras (on parle de purpura sénile). 
    Un purpura peut aussi être lié à des varices, à une inflammation des vaisseaux, à une carence en vitamine C ou à l’utilisation de corticoïdes au long cours.
  • Quand le purpura est dû à une insuffisance de plaquettes
    Les causes d’un manque de plaquettes sont nombreuses. 
    Certains cancers peuvent diminuer leur nombre, tout comme des problèmes de rate, des infections... 
    Il existe aussi des maladies auto-immunes qui détruisent les plaquettes.

Initialement publié par Marion Garteiser, journaliste santé le 08/09/2014 - 10h34 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 25/01/2018 - 13h00

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