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En France, les prothèses mammaires de la marque PIP vont toutes être retirées aux femmes qui les portent. Qu'en est-il chez nous?

Il y a des porteuses de prothèses PIP en Belgique
Les prothèses mammaires fabriquées par la société PIP (Poly Implant Protheses) font couler beaucoup d’encre dans les médias ces derniers jours. Le problème: le silicone utilisé pour les remplir n'était pas conforme aux règles sanitaires en vigueur, ce qui entraîne un risque plus élevé de rupture de la prothèse. En conséquence, ces prothèses ont été interdites au début de l'année 2010. Mais pour les centaines de milliers de femmes qui se sont faits poser ces implants, la question est "que faire maintenant?" On ne sait pas combien de Belges portent ce type de prothèses. Notre pays étant dans la liste de ceux où la société exportait, des femmes belges sont certainement concernées. Et s'il est possible que le retrait de toutes les prothèses mammaires PIP soit décidé en France, en Belgique une opération de si grande ampleur n’est pas à l’ordre du jour. Quelques éléments d'information utiles.
Le risque de cancer n'est pas avéré. Pour l'instant, les médecins n'ont qu'une suspicion que ces prothèses pourraient augmenter le risque de cancer du sein. Et toutes les autres prothèses du marché ne présentent bien entendu pas le même risque. Premier mot d'ordre, donc: pas d'affolement.
Les prothèses PIP sont à risque de rupture. Ceci est avéré, pour le coup. Et garder en place une prothèse mammaire qui est rompue est mauvais pour le sein: cela entraîne un risque d'inflammation. Donc si vous ressentez un problème avec votre prothèse – modification de la forme, inconfort, changement de texture etc., n'hésitez pas à consulter le chirurgien qui vous l'a posée. Vous pouvez aussi contacter la Société belge de Chirurgie Plastique, Esthétique et Reconstructrice pour signaler des problèmes, via l'adresse mail [email protected].