Les prothèses mammaires, utilisées lors d'interventions esthétiques ou réparatrices, notamment après un cancer du sein, ont été réhabilitées après avoir été accusées de favoriser certaines maladies. Restait un doute sur le risque de cancer du sein, mais celui-ci est écarté.

Prothèse mammaire : risque minime de rupture de la poche de silicone
Les prothèses mammaires sont utilisées depuis une trentaine d'années dans le cadre d'interventions esthétiques ou réparatrices, notamment après un cancer du sein. Après avoir été accusées d'augmenter les risques de certaines maladies, notamment auto-immunes (lupus, polyarthrite rhumatoïde ), elles ont été lavées de tout soupcon. Quant au risque de rupture de la poche, il a été écarté, ou plutôt jugé minime.
Prothèse de sein : pas de risque accru de cancer du sein
Planaient encore des doutes sur le risque de cancer du sein. Celui-ci est rejeté par les résultats d'une nouvelle étude de grande envergure. Cet essai a porté sur près de 3.000 femmes ayant recu une prothèse de sein entre 1973 et 1995. Le taux de cancer a été comparé à celui de la population générale ainsi qu'à celui d'un groupe de sujets témoins. Les auteurs ont enregistré 163 cas de cancer parmi les femmes porteuses d'un implant, versus 138 attendus dans la population générale. A noter que la durée de surveillance atteignait 30 ans pour les plus anciennes interventions plastiques. C'est donc l'étude de suivi la plus longue actuellement disponible.Les auteurs ne retrouvent aucune majoration significative du risque de cancer, mammaire ou autre, après une pose de prothèse siliconée.