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Phyto-oestrogènes: toute la lumière...

Mise à jour par Stéphanie Koplowicz, Journaliste Santé le 30/08/2012 - 11h04
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Les phyto-oestrogènes peuvent-ils constituer une alternative valable au traitement hormonal substitutif (THS) ?

C'est encore trop tôt pour le dire.

Mais il est tentant de trouver un remède naturel à l'heure où le THS fait l'objet de certaines controverses. En effet, il présente des effets indésirables, dont les plus graves sont l'augmentation du risque de cancer du sein et du risque cardio-vasculaire chez certaines femmes à risque.

Son usage a donc été limité en 2004, à la suite de la publication de nouvelles données scientifiques: son utilisation est acceptable si le bénéfice du traitement est supérieur aux risques encourus.

Dans ce contexte, la question de savoir si les phyto-oestrogènes, notamment ceux contenus dans le soja, peuvent se substituer au THS, est en cours d'étude. Cela dit, il est peut-être intéressant de faire une sorte de pari: pourquoi ne pas augmenter sa consommation d'aliments à base de soja à l'approche de la cinquantaine, au cas où…?

Les phyto-oestrogènes sont-ils dangereux chez l'adulte ?

S'ils étaient réellement dangereux, on en aurait entendu parler depuis longtemps en Asie, là où on en mange des quantités importantes depuis des siècles!

Maintenant, on ne dispose pas actuellement de suffisamment de recul pour savoir si l'apport massif d'isoflavones est sans danger chez la personne qui n'est pas habituée à en manger depuis longtemps.

La prudence incite donc à ne pas tomber dans l'excès, particulièrement en avalant des quantités déraisonnables de suppléments d'isoflavones sous le prétexte de protéger sa santé.

Boire et manger avec modération est un leitmotiv qui concerne aussi le soja….

Initialement publié par Nicolas Rousseau, diététicien nutritionniste le 08/11/2005 - 00h00 et mis à jour par Stéphanie Koplowicz, Journaliste Santé le 30/08/2012 - 11h04

Afssa, mars 2005.

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