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Obésité : pas de grignotage entre les repas

Publié par C. De Kock, journaliste santé le 14/11/2006 - 00h00
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Le CRIOC a mené l'enquête pour évaluer l'ampleur du phénomène du grignotage. Même si l'attachement aux repas conviviaux reste important, 42% des sondés mangent entre les repas. En cause la multiplication des occasions de consommer, la diversité des snacks proposés, la déstructuration des repas ou le développement de la consommation alimentaire hors domicile.

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L'équilibre souvent difficile entre vie privée et vie professionnelle conduit les consommateurs à développer par nécessité ou par plaisir de nouveaux comportements alimentaires, comme le grignotage entre les repas ou les repas pris sur le pouce. Le succès des en-cas et coupe-faim va grandissant. Avec davantage d'apports caloriques, ce qui n'est pas bon pour la ligne. Même si à l'heure actuelle le grignotage n'est pas reconnu scientifiquement comme un facteur de surpoids, la prise d'aliments en dehors des repas structurés n'est pas recommandée. Elle constitue un facteur de risque de surconsommation énergétique, de déséquilibre alimentaire et, à terme, de surpoids.

Grignotage : souvent compulsif

Plus de 4 consommateurs sur 10 grignotent entre les repas, en moyenne 2,5 fois par jour. Les en-cas plaisent surtout aux 18 - 39 ans. A noter qu'1 grignoteur sur 3 fait régime pour éliminer les kilos ainsi accumulés.
En général, les grignoteurs ont une légère préférence pour les produits sucrés. En semaine et le week-end, les fruits (31%) et les barres chocolatées (28%) sont les en-cas préférés des Belges, qui apprécient aussi les barres céréalières (12%), les bonbons (12%), les biscuits salés (11%), la charcuterie (9%) et les chips (8%).
En semaine, c'est en matinée et l'après-midi que les Belges s'adonnent à cette manie. Durant le week-end, tous les moments sont bons pour grignoter, des pics étant constatés le samedi soir et le dimanche après-midi.
En semaine, les Belges grignotent sur leur lieu de travail, mais aussi devant la télévision. Le dimanche, il s'agit plutôt de moments de convivialité avec des amis ou de la famille.
On grignote pour le plaisir (76%), parce qu'on a l'impression d'avoir un petit creux (68%), par gourmandise (56%) ou pour prendre des forces (47%). Attention, 1 consommateur sur 3 grignote à cause du stress.

Alimentation : mieux équilibrer ses repas

Le grignotage cache souvent une répartition inadéquate de la prise d'aliments sur la journée (absence de petit déjeuner, repas pas ou peu équilibrés, repas trop peu consistants et trop vite pris, etc.) En effet, le petit creux est une des raisons principales évoquées par les grignoteurs.
Il masque aussi un déséquilibre dans la composition des repas. Une alimentation saine, variée et équilibrée réduit les risques de petits creux, et donc le grignotage. Les collations de dix heures et de quatre heures peuvent constituer des compléments à une alimentation équilibrée si elles sont programmées dans les apports caloriques quotidiens.
En conclusion de son étude, le CRIOC insiste sur la nécessité de développer une offre d'en-cas plus sains. En effet, l'offre actuelle est trop souvent trop riche en sucres et en graisses cachées.

Publié par C. De Kock, journaliste santé le 14/11/2006 - 00h00 "Consommer des collations saines, éviter le grignotage", communiqué du CRIOC (Centre de Recherche et d'Information des Organisations de Consommateurs), 13 octobre 2006, www.crioc.be.
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