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Marronnier d’Inde

Publié par Audrey Gast en collaboration avec le Dr Jacques Labescat expert en phytothérapie le 10/11/2015 - 15h39
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Le marronnier d’Inde (aesculus hippocastanum) est un arbre qui contient des actifs veinotoniques utiles dans le traitement des troubles veineux et des hémorroïdes. 

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Le marronnier d’Inde, arbre ornemental

Autrefois symbole des cours d’école, le marronnier d’Inde est un arbre majestueux dont les fleurs blanches disposées en grappes s’épanouissent au printemps. Le marronnier d’Inde orne habituellement les parcs et les jardins. Les fruits, qui ont fait sa réputation, s’entourent d’une bogue piquante qui contient la graine de la plante : le marron d’Inde. Brun et brillant, il tombe de l’arbre à l’automne.

Dans les médias, le terme « marronnier » désigne un sujet traité régulièrement (en général tous les ans).

Des bienfaits sur les hémorroïdes

La phytothérapie utilise traditionnellement l’écorce et les graines (les marrons) de l’arbre pour leur teneur en esculoside et en aescine. L’esculoside contenue dans l’écorce possède une activité vitaminique P, ce qui signifie qu’elle diminue la perméabilité des capillaires et augmente leur résistance. L’aescine a des propriétés anti-inflammatoires et augmente le tonus veineux et agit sur la formation d’œdèmes (rétention d’eau).

Le marronnier d’Inde est donc très souvent utilisé en cas de troubles veineux et des manifestations qui y sont liées (jambes lourdes, douloureuses, fragilité des petits vaisseaux, hémorroïdes). Le marronnier d’Inde est réputé comme traitement naturel pour soulager les douleurs liées à la crise hémorroïdaire. Ses propriétés permettent d’en faire usage aussi bien en cas de crises qu’en traitement au long cours.

Différentes études ont mis en avant les bienfaits du marronnier en cas d’insuffisance veineuse (1). L’usage du marronnier d’Inde est reconnu par L’OMS, L’ESCOP et l’Agence Européenne des médicaments.

Le marron contenant de la saponine a même servi comme savon au blanchissage. Et sa farine a longtemps été utilisée comme colle à bois dont l’odeur éloignait les rongeurs. Mêlée à du suif on s’en servait comme bougies, hélas peu éclairantes…

Publié par Audrey Gast en collaboration avec le Dr Jacques Labescat expert en phytothérapie le 10/11/2015 - 15h39
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