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Maigrir, ne pas grossir, on se bouge!

Publié par Paule Neyrat, Diététicienne le 09/10/2007 - 00h00
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La prise de poids vient toujours d'un décalage entre les entrées et les dépenses énergétiques. C'est comme sur un compte en banque: ce qui n'est pas dépensé se stocke. Mais nous pouvons agir sur les entrées et sur les sorties: les résultats d'une expérience menée sur des collégiens francais pendant quatre ans démontrent clairement que lorsqu'on se bouge, le risque de prendre du poids est neutralisé.

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Entre 12 et 16 ans

Ce projet baptisé ICAPS, pour "intervention auprès des collégiens centrée sur l'activité physique et le comportement sédentaire", a été mis en Œuvre en septembre 2002 dans des collèges du Bas-Rhin (en Alsace). Huit collèges ont été tirés au sort, rassemblant mille élèves de 6e de poids normal. Dans quatre d'entre eux, on a mis en place un programme d'activités physiques et en même temps des groupes de réflexion sur les thèmes sédentarité, santé, etc., auxquels les parents étaient associés. On ne leur a pas demandé de changer quoi que ce soit à leur alimentation.
Dans les quatre autres collèges, on n'a rien changé aux programmes. Mais les mille élèves ont tous subi le même examen médical (taille, poids, bilan sanguin) et répondu au même questionnaire sur leurs habitudes de vie.

Quatre ans plus tard

Les résultats de la comparaison sont éloquents.
Alors que dans le groupe "témoins", 9,8% des collégiens ont pris du poids, il y en a seulement 4,4% dans le groupe "action". Et chez ceux-ci, le "bon" cholestérol, le HDL qui réduit le risque de maladie cardiovasculaire, a augmenté de 6%.
En même temps, ces adolescents passent 20 minutes de moins devant la télé et les trois-quarts d'entre eux ont pris goût au sport, pratiquant une heure environ (54 minutes en moyenne) d'activités physiques extra-scolaires par semaine.
Ce qui veut dire que lorsqu'on se bouge - sans même modifier son alimentation - le risque de surpoids est diminué de moitié. "Nous avions de fortes présomptions" a précisé Chantal Simon, "mais personne n'avait montré jusqu'à présent qu'on pouvait renverser la vapeur".
Ca vaut la peine de réfléchir… et de se bouger!

Publié par Paule Neyrat, Diététicienne le 09/10/2007 - 00h00 Communiqué de presse ICAPS, Intervention auprès des collégiens centrée sur l'activité physique et la sédentarité, septembre 2007.
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