Blog : " Le blog de la Rédaction "
Ce lundi 14 novembre, c'est – ou c'était, selon le moment où vous lisez ces lignes – la journée mondiale du diabète. A quoi servent ces événements santé?

Des journées mondiales taillées pour les médias
Chaque année, on célèbre des dizaines de journées mondiales. Il y en a pour toutes les causes, mais la santé est particulièrement gourmande dans le domaine. Du cancer au psoriasis en passant par l'hypertension artérielle, la lèpre ou la tuberculose, toutes les maladies fréquentes ont leur journée. Sans parler des journées nationales ou européennes. A quoi servent ces journées mondiales? Pas directement aux malades, il ne faut pas rêver. Ni aux médecins. Non, ces journées sont inventées et développées pour… moi, chers lecteurs, et mes confrères. Pour les médias, qui sont invités plusieurs semaines à l'avance à parler du sujet en question.
Journées médiatiques… et inutiles?
Pour autant, faut-il en déduire que ces journées sont inutiles? Ce serait supposer qu'informer le public sur les maladies est inutile. A l'heure actuelle, un diabétique sur deux ignore qu'il est atteint de la maladie, et donc ne se soigne pas. La sensibilisation de la population à cette problématique reste par conséquent nécessaire et importante. La médiatisation d'une cause a aussi pour but de faire connaître les associations et organisations qui combattent ces maladies. Or celles-ci sont reconnues pratiquement à l'unanimité par les médecins et par les patients pour le soutien qu'elles peuvent apporter aux malades et à leurs proches.
Il est vrai que certaines manifestations peuvent laisser un peu dubitatif – on peut, par exemple, douter qu'une flash mob soit vraiment la meilleure manière de faire connaître une maladie aussi complexe que le diabète. Il reste que parler et faire parler d'une maladie est positif pour les malades tant que l'information est fiable. Alors vivent les journées mondiales!