La recherche contre le SIDA fait feu de tous bois. Et si le vaccin semble encore loin, une autre piste prometteuse s'ouvre depuis quelques années: celle de gels vaginaux destinés à diminuer le risque de transmission du risque. Une option qui comporte des problèmes, mais aussi des promesses.

Contre le SIDA, de nouveaux gels vaginaux
Le principe de ces gels est qu'ils sont appliqués dans le vagin avant un rapport sexuel. Sans protéger contre la grossesse, ils vont alors avoir une action qui vise à diminuer le risque de transmission du virus du SIDA. Certains gels étudiés tuent le virus; d'autres se lient à lui pour empêcher qu'il se fixe aux cellules humaines; un autre encore modifie la réponse du système immunitaire des femmes, qui est la porte par laquelle le virus s'introduit dans leur corps. Toutes ces initiatives différentes sont en cours d'étude; un produit final efficace pourrait combiner plusieurs de ces approches.
Une protection contre le SIDA encore loin d'être au point.
Ce théorique produit final est cependant encore très loin des rayons de nos pharmacies. Certains gels ont déjà dû être abandonnés suite à une étude sur le terrain qui montrait que le risque de contracter le SIDA augmentait avec leur utilisation au lieu de diminuer. D'autres en sont encore aux recherches sur animaux, dont loin de l'expérimentation sur les humains. Et l'étude la plus prometteuse jusqu'à aujourd'hui n'est pas encore totalement concluante; et le gel vaginal en question n'offrait qu'une protection de 30% contre le virus du SIDA. Autre problème sérieux: selon la même étude, les femmes qui utilisaient le gel vaginal rapportaient une utilisation moindre du préservatif. Alors que celui-ci reste le moyen le plus efficace de se protéger!