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Femmes enceintes, évitez le stress

Publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 20/08/2002 - 00h00
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Durant la grossesse, un événement stressant peut entraîner des complications. Une nouvelle revue des effets du stress in utero (dans l'utérus) a été publiée.

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L'éditorial d'un célèbre journal international, le British Medical Journal, a passé en revue les effets du stress in utero chez la femme enceinte. Un stress majeur durant le premier trimestre de grossesse est susceptible d'augmenter le risque de malformation, comme par exemple de fente palatine (bec-de-lièvre). En revanche, un stress plus modéré peut entraîner une naissance prématurée ou un retard de croissance. Par ailleurs, l'anxiété chez la future mère est susceptible de provoquer des perturbations émotionnelles et comportementales chez l'enfant : hyperactivité, anxiété, inattention, etc.

La dépression, sans répercussion ?

En revanche dans cette analyse, la dépression ne semble pas avoir de répercussion durant la grossesse. De plus, après l'accouchement, la dépression chez la jeune maman ne se communiquerait pas à l'enfant.

Quelques conseils pour se protéger du stress quotidien

Certes, on ne peut pas toujours prévoir ni prévenir un évènement stressant. Certains sont tellement subits et imprévisibles qu'il faut savoir s'en préserver surtout durant la période de grossesse.Toute femme enceinte doit se ménager. A la maison : relaxez-vous, lisez, pratiquez des activités de loisirs et de plein air. Au travail, protégez-vous du bruit, de la fatigue, du stress quotidien, d'une mauvaise position, autant de facteurs de risque d'accouchement prématuré. Si vous exercez une profession pénible, n'hésitez pas à demander à votre employeur un aménagement de vos horaires. Le médecin du travail de votre entreprise peut vous affecter temporairement à un autre poste. Et surtout, attention au transport ! Il faut le limiter au maximum, particulièrement à partir du 7e mois. En métro, en bus ou en train, faites valoir vos droits : des places vous sont réservées prioritairement.

Publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 20/08/2002 - 00h00 Glover V. et coll., Br. J. Psychiatry, 180 : 389-391, 2002.
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