Même si la portion compte, une étude vient de montrer que dans les fast-foods, le fait de consommer un repas en une fois ou par petites portions ne modifie pas la quantité ingérée. Peu importe comment vous le mangez, quand vous visitez Quick ou McDo, ce qui compte c'est donc le choix du menu!

De nombreuses études ont montré, de façon générale, une association entre la fréquence de fréquentation des restaurants de fast-food et la prévalence de l'obésité. Plus on entre dans un fast-food, plus le risque d'un excès de calories augmente, en théorie. Mais à repas égal, une modification de la manière de manger va-t-elle changer le nombre de calories ingérées? C'est ce que des scientifiques ont voulu étudier auprès d'une population d'adolescents âgés de 13 à 17 ans.
Une étude sur les assidus
Ont été inclus des adolescents fréquentant au moins une fois par semaine le fast-food, et en surpoids. Ceux-ci ont reçu un repas à base de nuggets de poulet, de frites et de coca, en quantité plus importante que celle qu'ils mangeaient lorsqu'ils étaient seuls à décider. La nourriture leur était présentée de trois manières différentes: tout le repas en une seule fois, le repas présenté en 4 petites portions identiques emballées simultanément ou 4 petites portions présentées à 15 minutes d'intervalle.
Ce mode opératoire influençait donc la perception visuelle du repas et de sa taille, et aussi la vitesse d'ingestion.
Big is not beautiful
Etonnamment, les différentes présentations du repas n'ont pas entraîné de variation dans la consommation des adolescents: le nombre de calories ingérées est resté constant.
Les auteurs suggèrent donc que c'est plutôt la composition nutritionnelle des menus des fast-foods, et le fait qu'ils soient faciles à manger, qui favorise l'obésité et qu'il faudrait modifier.
Logiquement, ils proposent aussi, tout simplement, de supprimer les portions "géantes" de la carte des fast-foods: elles dépassent souvent la barre des 1000 kcal au menu.