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Les cris de bébé : comprendre un bébé qui pleure

Mise à jour par Isabelle Eustache le 25/01/2017 - 15h53
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Si une mère reconnaît dès les premiers jours les cris de son nouveau-né, il est plus difficile d'en comprendre les raisons.

Faim, soif, douleur, inconfort, peur, tension intérieure, etc., les causes sont multiples. Dans tous les cas, restez calme, rassurez-le par votre présence et vos câlins et cherchez l'origine afin d'y remédier. Ne culpabilisez pas, de jour en jour vous arriverez à décrypter les pleurs de votre enfant et à le soulager.

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Les cris du bébé qui pleure, premier outil de communication

Au plus jeune âge, les cris sont le seul moyen dont le bébé qui pleure dispose pour communiquer. Il indique ainsi un malaise, une tension intérieure ou tente de vous faire comprendre ce qu'il désire. Progressivement, il comprend que crier vous fait venir et que vous savez trouver les gestes qui l'apaisent. En répondant à votre nouveau-né en pleurs, vous ne le rendrez pas capricieux. Au contraire, c'est ainsi que naît la confiance entre vous, et la confiance qu'il aura dans ce monde qu'il découvre à peine. En quelques semaines, vous commencerez à différencier ses cris et à interpréter le sens de ses manifestations. En comprenant plus facilement s'il a faim, froid, mal ou s'il est sale ou bien fatigué, vous allez ensemble développer un langage et apprendre à vous connaître.

Les caprices n'existent pas chez un bébé. S'il pleure, c'est pour traduire un inconfort ou un besoin d'amour. Vous devez donc en rechercher les raisons : faim (même si ce n'est pas encore l'heure), soif (le chauffage rend souvent l'air très sec), inconforts divers (mouillé, sale, nez bouché…), douleur, fatigue, excitation, rage, frustration, peur, ennui, besoin de compagnie, qu'on le prenne dans les bras, etc. Il faut ensuite essayer de le calmer, et cela, même si vous n'avez pas trouvé l'origine des pleurs.

Dans tous les cas, montrez à votre bébé qui pleure votre compassion et expliquez-lui que vous ne comprenez pas mais que vous cherchez à le soulager.
Vous connaissez mieux que quiconque votre enfant et ce qui l'apaise préférentiellement : câlins, tétine, chanson, musique douce, massage, bouillotte, porte-kangourou, moment de solitude, etc. Dites-lui bien que vous êtes à ses côtés et désolée de ne pouvoir le soulager. Bercez-le et parlez-lui tendrement.

Si vous n'arrivez pas à le calmer rapidement, ne pensez jamais être une mère incompétente. Premièrement, on ne peut tout apprendre du jour au lendemain. Ensuite, tous les bébés pleurent et il semblerait qu'une certaine dose soit inévitable, voire même nécessaire. Bébé doit s'adapter à son nouvel environnement et traverser des stades de développement qui s'accompagnent inévitablement de conflits intérieurs.

Ne culpabilisez pas. Il arrive à toute maman de ne pas trouver : bébé a mangé et bu, il est propre, il a dormi, il ne semble pas souffrir, et pourtant il pleure. Il refuse vos bras ou se calme parfois lorsque vous le prenez, mais recommence dès que vous le posez. Il semble inconsolable. Dans ces conditions, installez-le simplement dans son lit et dites-lui que vous l'aimez, que tout va bien, puis laissez-le vider sa tension intérieure par des cris. Revenez le voir régulièrement, il devrait finir par trouver en lui le moyen de se calmer.

Gardez toujours votre calme face à un bébé qui pleure

Les cris d'un bébé sont inquiétants, souvent stridents et déchirants. A la fois inquiète et épuisée, vous avez parfois des difficultés à ne pas vous énerver vous-même. Or cela n'arrange rien, pire, détériore davantage la situation. Nos petits sont très sensibles à nos émotions. En règle générale, un bébé qui perçoit des tensions ambiantes y répond par un surcroît de cris.
Par exemple, un bébé dont la mère est fatiguée aura tendance à pleurer pour l'appeler et lui dire son inquiétude. Ce qui ne fera que crisper davantage sa mère. Dans cette situation, la meilleure des solutions est de le laisser pleurer quelques minutes, le temps de vous ressaisir, puis de le prendre doucement dans vos bras et de le serrer délicatement contre votre coeur afin qu'il se rassure en entendant le bruit des battements. Si ne parvenez pas à vous reprendre, déléguez ! Confiez l'enfant à quelqu'un d'autre, le temps de vous remettre en forme.

De nombreux bébés se mettent à pleurer de façon systématique en fin de journée. A ce mystérieux comportement, plusieurs explications ont été avancées : besoin d'exprimer et de décharger toutes les émotions accumulées durant la journée ; angoisse de la nuit qui tombe ; heure où les parents sont pressés et fatigués : le bébé qui pleure ne fait que renvoyer la tension ambiante.

De tels cris, après une longue journée, au moment où l'on rentre du travail et lorsque le repas est à préparer, sont parfois difficiles à supporter. Néanmoins, il est impératif de conserver son calme, car plus vous serez énervé(e), plus il pleurera. Dites-vous qu'il a besoin de décharger sa tension et qu'il ne sait pas le faire autrement. Il n'existe pas de remède miracle. Peu à peu votre enfant finit par se calmer et l'âge aidant, ses crises de larmes du soir finissent par s'estomper. Une fois que vous avez tout essayé, le mieux est d'attendre que cela passe, tout en restant tendre et compatissante, câlinez-le et rassurez-le en lui affirmant que vous l'aimez toujours, malgré sa colère et ses cris.

En règle générale, on a toujours tendance à trop couvrir un jeune bébé. Or il est comme nous, si vous avez chaud, il a chaud aussi. Ainsi, si vous êtes bien en chemisier, inutile de lui mettre deux gilets l'un sur l'autre. Observez toujours attentivement votre enfant. S'il a la nuque humide, il a trop chaud, découvrez-le. Mais, attention, laissez-lui toujours ses chaussons, car les bébés ont souvent les pieds froids. En revanche, votre tout-petit se défend moins bien que nous au froid. Si vous avez un peu froid, ne tardez pas à le couvrir davantage. La plupart du temps, c'est lors du bain ou dans un courant d'air que les plus petits attrapent froid. L'idéal est de placer un petit chauffage d'appoint dans la salle de bain avant de commencer à le déshabiller. Inversement, une température de 19°C dans sa chambre est bien suffisante.

Initialement publié par Isabelle Eustache le 13/10/2003 - 02h00 et mis à jour par Isabelle Eustache le 25/01/2017 - 15h53
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