Tout le monde connaît les ballonnements ou la paresse intestinale. Bénins, ces troubles du transit sont tout de même difficiles à vivre, et ils peuvent être à l'origine de complications. C'est pourquoi il est important de trouver une solution adaptée à la constipation, sans se résigner.

Seule une femme sur trois ose parler constipation avec son médecin
La constipation n'est pas considérée comme une maladie grave, mais à long terme, elle peut entraîner des complications (hémorroïdes, fissures anales, occlusion intestinale, incontinence anale, rétention urinaire ). D'où l'intérêt d'en parler à son médecin afin d'élaborer une prise en charge adaptée de la constipation. Pourtant, parce qu'elles trouvent le sujet gênant, trop peu de femmes osent évoquer le sujet avec leur médecin traitant c'est un tort.
Première étape : définir la constipation
Les selles sont peu fréquentes (moins de 3 par semaine), dures, difficiles à expulser, avec une sensation de blocage, d'émission incomplète.
Certains signes imposent d'en rechercher les causes: antécédents de cancer gynécologique, présence de sang dans les selles, anémie, perte de poids, constipation sévère ou d'apparition récente, aggravation de la constipation sans cause évidente, etc.
Piche T. et coll., Gastroentérologie clinique et biologique, 2008.