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Cancer du testicule

Publié par Fondation ARC pour la recherche sur le Cancer le 09/02/2010 - 01h00
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En France, 2 202 nouveaux cas de cancer du testicule ont été diagnostiqués en 2005.

Cette pathologie ne représentant que 1 à 2 % des cancers de l’homme, elle est considérée comme un « cancer rare ». Néanmoins, c’est l’une des tumeurs les plus fréquentes chez l’homme jeune (15-35 ans).

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Cancer du testicule

De plus, dans les pays industrialisés, le nombre de nouveaux cas de cancer du testicule augmente régulièrement depuis une cinquantaine d’années : il aurait été multiplié par 3 à 5 entre 1950 et 2000.

Toutefois, les traitements actuellement disponibles permettent de guérir près de 95 % des malades. Même si ceux-ci doivent être surveillés pendant au moins 20 ans après la fin de leur traitement, ils peuvent mener une vie normale, travailler et avoir des enfants.

Les différents types de cancers du testicule

Les tumeurs du testicule sont classées selon le type de cellules dont elles sont issues. Dans 5 % des cas, les cancers du testicule se développent à partir des cellules qui ne produisent pas les spermatozoïdes. Ces tumeurs dites « non germinales » peuvent être de différents types : tumeurs à cellules de Sertoli ou de Leydig, rhabdomyosarcomes ou autres types de sarcomes.

Mais le plus souvent, les tumeurs se développent à partir des cellules germinales. On en distingue deux grandes catégories :

  • Les tumeurs séminomateuses, qui concernent en général des hommes de 35 à 45 ans et qui sont le plus souvent exclusivement localisées au testicule.
  • Les tumeurs non séminomateuses – carcinomes embryonnaires, choriocarcinomes, tératomes - représentant 60 à 70 % de ces cancers. Elles surviennent essentiellement entre la puberté et l’âge de 35 ans. Chez plus de 70 % des patients, il existe des métastases tumorales signes de la dissémination de cellules tumorales à distance du testicule.

Il est exceptionnel que les deux testicules soient touchés en même temps (moins de 2 % des cas). Le testicule peut en outre, et de façon très rare, être le siège de tumeurs bénignes (lipomes ou fibromes).

 

Publié par Fondation ARC pour la recherche sur le Cancer le 09/02/2010 - 01h00
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