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Cancer du rein : le diagnostic

Publié par Fondation ARC pour la recherche sur le Cancer le 05/02/2010 - 01h00
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Trois types d’examens sont nécessaires pour établir précisément un diagnostic de cancer du rein : des analyses biologiques, des examens d’imagerie et, dans certains cas, une biopsie.

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Les analyses biologiques

Ces examens consistent en une simple prise de sang et en une analyse d’urine.

  • L’analyse sanguine consiste notamment à doser le taux de créatine dans le sang. Ce dosage, appelé créatininémie, permet d’évaluer le fonctionnement des reins. Il sert également à orienter la stratégie thérapeutique, si le diagnostic de cancer est confirmé. La créatine est une substance naturellement présente dans le sang et éliminée dans les urines. Lorsque les reins fonctionnent mal, son élimination urinaire est ralentie et sa concentration sanguine augmente.
  • L’analyse d’un échantillon d’urine permet aussi d’y rechercher la présence de sang, signe classique de la maladie.

Les examens d’imagerie

  • L’échographie n’est pas utilisée pour poser le diagnostic car elle n’est pas suffisamment précise. Cependant, c’est souvent grâce à cet examen, réalisé pour un autre motif, que la présence d’une tumeur rénale est suspectée. D’autres examens d’imagerie sont alors mis en œuvre.
  • Le scanner (ou tomodensitométrie - TDM) abdominal est l’examen le plus précis pour orienter le diagnostic. Il se fonde sur l’utilisation de rayons x qui balaient l’ensemble du corps et permettent d’obtenir des images en coupe de la région abdominale. En pratique, le patient est allongé sur une table d’examen placée au centre d’un grand anneau contenant la source de rayon x. L’examen dure quelques minutes. Le patient doit rester immobile pendant que l’anneau circule le long de la table pour balayer la région à étudier. Les images sont collectées par un ordinateur, puis traitées et analysées par les professionnels en charge de l’examen. La même procédure est ensuite réalisée une deuxième fois, après injection d’un produit de contraste par voie intraveineuse. La comparaison des deux séries d’images permet de mieux observer les organes et les vaisseaux de la région de l’abdomen. L’ensemble permet de confirmer la tumeur rénale, d’en déterminer la localisation, et d’en préciser la nature.
  • L’imagerie par résonance magnétique (ou IRM) peut être nécessaire pour compléter le diagnostic, mieux caractériser certains types de tumeur ou encore lorsque le scanner ne peut pas être utilisé (par exemple en cas de contre-indication à l’injection du produit de contraste). L’examen se déroule selon le même principe que le scanner, mais l’anneau qui circule autour de la table comporte un aimant qui émet un champ magnétique à la place de l’émetteur de rayon.

Publié par Fondation ARC pour la recherche sur le Cancer le 05/02/2010 - 01h00
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